Tête à tête indispensable (Pv Fred)

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A la fin de la réunion, Hermione avait attendu Fred comme ce dernier lui avait demandé. Elle s'interrogeait beaucoup sur les raisons de cette requête. Elle stressait aussi. D'ailleurs elle l'avait vu parlé une minute à Fleur avant de venir la rejoindre.

" Je me demande bien ce qu'il a pu dire à Fleur ? "

La fiancée de Bill passa sans s'arrêter et alla discuter avec les deux professeurs sans attendre Fred et elle. C'est alors que le jeune homme arriva un sourire sur le visage. Il avait apparement retrouvé toute l'assurance qu'elle lui connaissait depuis toujours...

- Alors Fred, pourquoi m'as-tu demandée de t'attendre aussi discrétement en pleine réunion ? Franchement j'étais un peu mal à l'aise vu qu'il y avait des professeurs.

Le rouquin eut pour toute réponse un bon rire dont Georges et lui avaient le secret. Il fallait dire que la rouge et or réagissait par moment encore comme l'écolière de première année et non comme un membre actif de l'ordre. Il lui proposa d'aller ensuite à Pré-au-Lard mais sans rien lui dévoilait de plus.

Ils reprirent alors la route du passage secret et débarquèrent à noueavu dans le parc. Tout était si beau, si paisible et dire que dans quelques jours, il groullerait à nouveau de toute la population qui faisait l'école. Sans aucun doute, il y aurait moins d'élèves que les années précédentes du aux évènements mais aussi à la mort de Dumbledore. Les gens se sentaient moins en sécurité...

La gryffondore ne prononça pas un mot, perdue dans ses réflexions et le jeune homme ne la troubla pas. Elle le suivait machinalement jusqu'au grille de l'école puis ils transplanèrent dans le village. Il disparut le premier et elle le suivit.

Une fois dans les rues, la préfète ne cessa de demander

- Fred, dis-moi où on va et pourquoi ?

Mais le jeune homme se retournait et lui faisait un clin d'oeil sans jamais répondre.

Enfin ils s'éloignèrent un peu du village et se retrouvèrent dans une clairière un peu à l'écart et d'où on pouvait voir la silouhette de la cabane hurlante qu'ils venaient de quitter.

Hermione connaissait bien ce lieu surtout en hiver. Elle avait déjà eu plusieurs discussions avec Harry et Ron ici. C'était un lieu à l'abris des regards et des oreilles insdiscrètes.

La rouge et or ne prit pas le temps d'admirer la végètation luxuriante ni les arbres et leurs couleurs chatoyantes. Elle se figea et dit d'un ton ferme.

- Monsieur Fred Weasley, pourrai-je savoir pourquoi vous m'avez emmenée ici s'il vous plaît ?

Cependant quand elle vit les yeux que posa le rouquin sur elle, la lionne baissa les siens. Jamais quelqu'un l'avait examiné ainsi et elle ne put s'empêcher de rougir...

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Fred s’attarda un peu dans la salle de réunion. Il s'approcha de Fleur, il lui parla brièvement de la soirée puis la salua rapidement sans lui faire la bise. Tournant les talons, il regarda la silhouette d'Hermione tourner vers lui et qui l’attendait. Il s'avança vers la jeune fille et dès qu'il fut à sa porter elle lui lança une question.

- Alors Fred, pourquoi m'as-tu demandée de t'attendre aussi discrètement en pleine réunion ? Franchement j'étais un peu mal à l'aise vu qu'il y avait des professeurs.

Fred, pour seule réponse, lui proposa d'aller à Pré-Au-Lard, et elle acquiesça, ils marchèrent alors lentement ensemble tandis que Fleur avait rejoint Lupin et McGonagall.

Le jeune homme sortit du passage qui menait à la cabane Hurlante après avoir craintivement vérifier si le Saule était paralysé. Puis il mit son pied gauche dans l'herbe fraiche, et tourna la tête de gauche à droite pour scruter les environs. A cette même gauche, il sourit à la vision d’Hermione...

Son esprit sembla s'arrêter et son cerveau entra en ébullition, il pensa à toute vitesse, se rappelant des moments forts, pensant à des personnes qu'il appréciait, ou alors à ses pires ennemis. Il songea à son frère, à la tristesse lui arrachant le ventre. Enfin ses pensées se dirigèrent vers Hermione, et là il se détendit. Tout cela s'arrêta aussi brusquement que ça avait commencé. Et il se retrouva au même endroit où il s'était "évanoui" en faite non il ne s'était pas évanoui, simplement ses sentiments l'avaient débordés...

Alors la gryffondore et lui marchèrent encore lentement ensemble. Fred la regarda du coin de l'œil et détourna les yeux vivement lorsqu'il vit qu'elle faisait de même. Ils arrivèrent au portail de Poudlard et le franchirent après avoir regardé quelques secondes les statues d'un même air rêveur.

Fred disparut en premier, ressentant l’habituelle sensation d'écrasement et de tournoiement sur soi. Et il atterrit dans la rue principale de Pré-Au-Lard, vite rejoint par sa partenaire.

Le membre de l’ordre lui prit la main et l'entraina vivement. Elle n'arrêtait pas de le questionner sur l'endroit où il l'emmenait, et à chaque fois il donnait pour réponse un clin d'œil complice.

Ils arrivèrent dans une petite clairière qui ressemblait d'ailleurs plus à un petit bosquet. Il posa ses yeux sur Hermione, ne bougea plus et ne cligna plus d’un cil. Elle n'avait pas remarquée son regard aussi elle parla sans attendre.

- Monsieur Fred Weasley, pourrai-je savoir pourquoi vous m'avez emmenée ici s'il vous plaît ?

Elle remarqua alors son regard et baissa le sien, Fred vit qu'elle rougissait. Il prit la parole sans plus attendre, aucune trace d'hésitation dans la voix.

Je voulais savoir pourquoi tu étais partie en courant il y a une semaine. Et je voulais te voir seul à seul car nous n'en avons pas eu l'occasion depuis l'autre fois...

Fred vit alors la jeune fille rougir et observer grandement le sol comme-ci s’était la première fois qu’elle le contemplait...

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Hermione ne s'était pas attendue à ce que le jeune homme lui dise tout ça aussi directement. Décidément Fred ne cessait de l'étonner depuis cette après sur la colline. En tout cas ce qui était certain c'est qu'il était redevnu d'une certaine manière le Fred Weasley qu'elle connaissait à Poudlard avec cette assurance et cette manière de faire qui était la marque de frabique des jumeaux. Sauf que quelque chose avait changé par rapport à ces années-là. Il était plus mature, plus à l'écoute et plus sérieux...

Jamais la gryffondore ne se serait attendue à une telle découverte concernant ce weasley-là...

La jeune fille n'avait toujours pas levè le nez du sol et et s'était contentée de lui répondre un simple :

- Oh

Mélange de suprise et d'étonnement et qui définissait parfaitement l'état dans lequel, elle se trouvait face à cette situation des plus inattendues.

Mais comment répondre à la question alors qu'elle même n'en avait pas la réponse. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle avait eu peur d'affronter les autres en arrivant main dans la main avec Fred en particulier vis à vis de Ron. Et puis elle ne comprenait pas ce qui se passait entre eux. Il y a quelques jours encore il n'était que de parfaits étrangers. Lui, le grand frère de son meilleur ami et elle, la meilleure amie de son frère..

Mione était perdue...

- Et bien, commença-t-elle à bafouiller, je...

La préfète jeta un rapide coup d'oeil vers le jeune homme

- J'ai eu peur.... Comprends-moi, je n'arrive pas à saisir la situation entre nous... Ce que c'est ou ce n'est pas... C'est si destabilisant...

Elle se mordilla la lèvre in férieure à cet instant. Sa main était toujours dans celle de l'ancien rouge et or.

- Alors affronter les autres alors que je ne sais pas où j'en suis, j'en suis incapable...

A ce moment, elle remit d'un geste nerveux une de ses mèches de cheveux derrière son oreille en attendant que Fred réagisse à son tour...

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- Oh

Fred la regarda hésiter puis l'obserer en continuant de montrer sa perplexité. Fred ne dit rien. Il savait qu'elle allait le dire, pas la peine d'en plus la pousser, cela pourrait mettre encore plus de temps à sortir. le jeune homme ne savait pas d'où venait cette affection si brusque et puissante envers Hermione. Sûrement étais-ce parce qu'il apprenait à se connaître, et que peu à peu il découvrait une Hermione sensible et qui paraissait de plus en plus belle, très différente de l'image qu'il avait d'elle à l'école...

- Et bien, commença-t-elle à bafouiller, je...

Il garda le silence, il fallait qu'elle trouve toute seule car c'est seulement comme ça que la vérité sortirait purement et simplement d'elle-même.

Le petit bosquet où il se trouvait était entouré d'arbres qui bloquaient le vent et donnaient à cet endroit une atmosphère chaleureuse, presque intime. L'air y était lourd et donnait l'impression que tout était en suspens, tous les problèmes mis en pause. Seul l'amour restait présent, d'ailleurs plus présent que jamais. Les autres sentiments qui provoquaient la haine ou autres semblaient bloquer à l'entrée de ce lieu, attendant.

La place et le temps étaient aux sentiments d'affections...

- J'ai eu peur... Comprends-moi, je n'arrive pas à saisir la situation entre nous... Ce que c'est ou ce n'est pas... C'est si destabilisant...

Fred conserva le silence. Il savait que ce n'était pas fini, qu'elle voulait encore dire quelque chose.

- Alors affronter les autres alors que je ne sais pas où j'en suis, j'en suis incapable...

Fred s'attendait à tout sauf à ça. Il le détailla un instant et elle fit de même. Ils se regardèrent, le temps toujours suspendu, juste elle et lui...

Le membre de l'ordre ne bougea pas. Sa respiration était calme, son corps détendu, ses yeux dans ceux de la jeune femme et parla lentement, d'une voix douce et posée:

Je vois... C'est vrai que la situation n'est pas vraiment simple. Et avec ma capacité à réfléchir je risque d'avoir du mal !

Il rigola, gêné et ne parla plus pendant quelques secondes.

Et tu vois, je ne comprends pas pourquoi, d'un coup, je suis tant attiré par toi... Avant on ne se parlait même pas, et soudain... Enfin bon...

Il baissa les yeux. Attendant une réaction, quelle qu'elle soit...

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" attiré "

Ce mot résonnait étrangement dans un écho dans la tête d'Hermione. Fred était donc attiré par elle. Mais comment cela était-il possible ? Qu'est-ce qui avait-pu déclanché tout cela ? Mais surtout comment devait-elle réagir face à cette situation nouvelle ?

L'esprit de la gryffondoere bouillonnait de mille questions et aucune ne trouvait de response logique. Pour la première fois de sa vie la Miss-je-sais-tout de Poudlard était dépassée. Et puis la manière dont le jeune homme l'observait, était si inabituelle pour elle. Jamais personne ne lui avait accordé un tel regard. Elle ne savait pas comment l'interpréter.

Alors sans s'en rendre compte, la brune demanda avec l'incrédulité d'une enfant:

- Fred, c'est vrai ce que tu viens de dire ?

Elle n'arrivait pas à le croire.

- Parce que je ne suis pas certaine que tu parles bien de moi là.

Et pourtant le jeune homme lui affirma le contraire. Plus il parlait plus elle se sentait rougir.

Cependant une chose vint troubler le flot de ses pensées confuses: Ron. Bien sur la jeune fille au regard chocolat et aux cheveux miel avait bien mis les choses au clair avec lui toutefois cela ne l'empêchait pas de se demander ce qu'il penserait de voir sa meilleure amie aussi proche d'un de ses grand frère en particulier si c'était Fred.

La rouge et or ne savait pas quoi penser de tout ceci et surtout ce que le rouquin attendait d'elle. Dans le domaine des garçons, elle n'était encore qu'une novice car à part son histioire avec Krum, elle n'avait jamais prêter attention aux autres excepté à Ron et encore il ne s'était jamais rien passé entre eux. Ce qu'elle ne regrettaiot nullement à présent...

- Il faut que tu comprennes Fred que je ne suis pas habituée à ce genre de chose.

Elle se mit une nouvelle fois à rougir

- Et tu dois sans doute me trouver idiote...

A ce moment, elle eut peur d'ajouter un mot et attendit que le jeune reprenne la parole...

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- Fred, c'est vrai ce que tu viens de dire ?

Incrédule, voila ce qu'il était après avoir entendu la question d'Hermione. Il ouvrit la bouche, complètement ahuri, la question était si... Sincère... Et même trop... Sur le coup Fred ne sut quoi dire, bien que la réponse était là, évidente, mais elle ne voulait pas sortir. Il releva le regard qu'il avait garder sur le sol pendant qu'Hermione lui parlait. Sa bouche se ferma aussitôt lorsqu'il entendit la jeune femme reprendre son discours.

- Parce que je ne suis pas certaine que tu parles de moi là.

Hein ? Comment pouvait-il ne pas parler d'elle alors qu'il était sincère et franc. L'incrédulité se changea alors en... Une bizarrerie qu'il ne pouvait s'expliquer à lui même, cela était... Elle était... Comme... Si près de lui... Il sortit de son air rêveur.

Sept... C'est le nombre de jours que j'ai passé à me poser des questions. C'est aussi le nombre de jours où je me suis demandé si c'était bien ça... Oui, Hermione, c'est bien de toi que je parle. D'aillueurs attirance n'est pas vraiment le mot juste...

Il baissa le regard et contempla ses pieds, gêné d'une telle déclaration, c'était plus un sous-entendu certes mais Hermione était plus qu'intelligente et elle comprendrait vite...

- Il faut que tu comprennes Fred que je ne suis pas habituée à ce genre de chose.

Fred ne comprit pas sur le coup, il releva la tête et la regarda en levant un sourcil d'un air interrogateur. La bouche se rouvrant lentement, montrant bien son manque de tact devant une telle situation...

- Et tu dois sans doute me trouver idiote...

En entendant ses mots, la surprise se volatilisa à nouveau, laissant cette fois place à une révolte affective. Il répliqua immédiatement.

Oh non tu sais, on a connu plus grave.

ll sourit d'un air ravi, bien qu'il ne l'était pas vraiment, troublé il avait toujours été ces derniers temps, cachant cela derrière une joie qui parraissait un peu trop excessive. Pas naturel. Il descendit une nouvelle fois le regard, se concentrant de toutes ses forces sur ses chaussures...

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Hermione était une nouvelle fois surpise.

" Il a compté les jours alors..." Pensa-t-elle à cette seconde.

Son coeur s'était mit à cogner un peu plus fort dans sa poitrine et une excistation nouvelle sous la forme d'un frisson avait parcourut son échine. Pourquoi et maintenant ce trouble lui arrivait maintenant, elle ne le savait et le comprenait encore moins. Tout qu'elle savait c'était qu'être avec fred, ici, avait une importance à ses yeux.

Cependant le trait d'humour dont fit preuve le jeune homme par rapport à la reflexion qu'elle faite en disant qu'il devait la trouver idiote., ne l'enchanta. Certes il plaisantait mais pour la jeune fille ce n'était pas le moment. Elle regarda d'un air mécontant et ajouta :

- Si tu le prends comme ça Fred, je ne vois pas ce que je fais ici alors...

Elle croisa alors les bras sur sa poitrine comme lorsqu'elle s'énervait contre Ron et détourna les yeux.

" Je suis idiote de croire que... Peu importe !" Songea la rouge et or.

Elle commença à détailler le paysage qu'elle connaissait pourtant afin d'essayer de cacher sa déception. Un léger vent s'était levé et faisait remuser dans un bruit mélodieux, les feuilles des arbres. La lumière jouait sur les gouttes de pluies et renvyant un sintillement. elle aurait sans doute ditq ue c'était beau surtout à cause du calme e de la paix qui règnait dans le lieu. Mais elle était trop mécontente à cette seconde.

La brune tourna la tête en sentant les yeux du rouquin posés sur elle. Il avait cet air mutin que Ginny arbordait souvent quand elle se moquait d'elle et de ses réactions si vives et excessives par moment. C'est vrai que le frère et la soeur se ressemblait beaucoup à cette seconde.

La jeune fille au cheveux miel lança :

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? C'est pas drôle !

Et ses yeux s'animèrent avec cette lueur de fierté si caractèristique qu'elle aborait depuis sa première annèe à chaque fois que quelqu'un la défiait.

Hermione fixa Fred en attendant que ce dernier s'explique...

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- Si tu le prends comme ça Fred, je ne vois pas ce que je fais ici alors...

La remarque le transperça telle une lame, touchant chaque partie de son être. Son regard se changea rapidement de l'amusement à la profonde tristesse, et la cause n'était pas vraiment la phrase d'Hermione, plutôt le fait qu'elle l'avait ramener à la réaliter, avait re-diriger son esprit vers la vrai cause de sa présence ici, ce dernier se rétractant obstinément vers l'humour, comme moyen de refuge.

Car Fred était plus que triste.

Celle-ci était devenu excessive depuis quelques jours, il en avait perdu sa "réelle" bonne humeur. Il ne comprenait plus le monde, ne comprenait pas...

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? C'est pas drôle !

-Parce que j'en peux plus...

Les mots étaient sortis d'eux-même, comme répondant à la demande de Fred qui ne souhaitait plus qu'une chose: obtenir de l'aide, de l'amour, et de l'attention. Fred semblait immobiliser, tout comme le petit bosquet et Hermione, en face de lui, qui elle non plus ne bougeait pas, bien que son regard restait distant. Fred ne pouvait plus parler, le fait d'avoir avouer ce qui lui arrivait avait été un choc, car jamais il n'avait laissé paraître ses problèmes, à quelqu'un d'autre que Georges.

Georges...

La vague de tristesse déjà présente en lui s'intensifia. Les larmes lui montèrent aux yeux mais il les stoppa, honteux il mit la tête dans les mains et tenta, en vain de se ressaisir.

Et une nouvelle fois les mots sortir.

Comment ça ce fait que le monde soit pareil, comment fait-on pour être heureux dans un monde pareil ?! Pourquoi s'attachez à des gens, pourquoi les aimez ?! Pourquoi en aimez encore plus que toute autres si au final, tout cela disparait ?!

Sa voix gagnait en intensité au fur et à mesure qu'il parlait, ce transformant rapidement en un cris bouleverser par les sanglots et les larmes. Tel une longue plainte brisant le silence de cette fin de soirée

À quoi sa sert de vivre dans un tel monde ?! POURQUOI FAUT-IL ÊTRE HEUREUX PUISQUE CE BONHEUR EST LUI-MÊME SUPERFICIEL !!? ET POURQUOI FAUT-IL QUE ...

Mais la fin de la phrase resta là, et Fred tomba à genoux, la tête pencher vers le sol. Secouer de sanglot, il n'était plus soucieux de passez pour quelqu'un de faible. Car plus rien ne l'importait en cet instant. Plus rien.

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Hermione ne s'attendait pas à une telle raction de la part de Fred ni à toutes ses question dont elle n'avait pas la réponse et qu'elle se posait également sans oser les dires de vive voix. Elle était perdue tout autnt que lui et pourtant il lui demandait de répondre à ses interrogations. Aprsè tout il ya avait une certaine logique. N'était-elle pas la meilleru élève de Poudlard, la Miss-Je-Sais-Tout comme la surnommer pratiquement tous les élèves et certains professeurs aussi enfin pas tous les professeurs, seulement Rogue.

A cet instant, la lionne se demanda pourquoi elle pensait à lui. Peut-être pour se raccrocher à des choses contraites. Elle chassa ses idées de sa tête et quand fred eut fini de l'interroger. elle ne répondit rien mais le prit instinctivement dans ses bars et le serra contre. Il ne pleura pas contrairement à ce que ses yeux avaient laissé entrevoir. Non il se contenta de la serrer fort contre lui...

Puis d'une voix douce, la lionne lui dit :

- Fred... Moi aussi j'aimerai bien avoir ses réponses. Mais je suis comme toi, je nage en eaux troubles... J'ai lu dans un livre le témoignage de gens qui avait fait la guerre dans la résistance lors du deuxième conflit mondiale chez les moldus. Je te passerai les détails car ce n'est pas ça l'essentiel. Mais il disait en gros qu'il fallait se laisser porter par le courant de la vie en dehors des moments d'actions, de suivre somplement le mouvement...

Elle hésita une seconde avant de continuer car elle avait peur de la suite.

- Peut-être c'est ça la solution, laisse les choses suivrent leur court naturelles, voir où cela nous méne...

Elle avait baissé ses yeux chocolats vers ceux du jeune homme.

- Seulement, moi je ne sais pas ces choses là.

Elle avait rougit en prononçant ses mots.

- Tu comprends, je...

Comment dire cela sans qu'il ne le prenne mal ou qu'il aille trop vite. Et puis la rouge et or lâcha bêtement :

- Prenons notre temps, ne précipitons pas les choses car je suis certaine que tu sais tout comme moi qu'une fois qu'on aura emprunter une certaine route, on ne pourra plus faire marche arrière et les choses changeront forcément et pas qu'entre nous deux...

Elle fit une pause

- Et si ca tourne court, je ne veux pas qu'il y aie de problème entre toi et moi. Car il y aurait des conséquences sur les autres et sur l'ordre aussi...

Puis elle ajouta plus bas comme un souffle.

- Je ne supporterai pas qu'il y ait une distance avec toi. Ca me ferait trop mal...

Elle n'avait pas dit cela dans le but qu'il lui réponde mais tout simplement parce que c'était la vérité qu'elle ressentait à cet instant. elel vait baissé le regard vers le sol pour ne pas voir ce qui pourrait passer dans les yeux du rouquin ...

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Ils étaient ici, dans les bras l'un de l'autre, la nuit approchant à grand pas, pour la deuxième fois en une semaine, ils se retrouvaient seuls au crépuscule. Et pour la deuxième fois en une semaine, le coeur de Fred battait à pleins pot dans sa poitrine. Etait-ce un simple rêve ou avait-il bien compris ce qu'Hermione lui avait dit ? Est ce que Hermione ...

Non il fallait qu'il arrête de se faire des idées, c'était la meilleur amie de Ron, elle était assez mal placé pour... Rahh pour fallait il qu'il ait de telle idées en tête ?! Pourquoi ce fallait-il qu'il... L'aime !? Ce n'est pas maintenant qu'il avait besoin d'aimer une personne. Mais après tout c'est vrai il l'aimait, non ? Alors pourquoi ce soucier de toutes ces subtilités. Car certes le monde est cruel, certes tout s'arrête un jour, certes c'est un bonheur superficiel, mais n'est il pas présent tout de même. Alors, certes la mort met fin à tout, mais l'amour n'est-il pas éternel ?

Alors, vivre ou mourir ? Sa réponse, il l'avait trouvé, car autant mourir en ayant vécu des "jours heureux". Et tant qu'à faire, ce retrouvé au Paradis ne doit pas être si mal...

Et bien, voila qui risque de me faire entendre raison, merci Hermione.

Ces deux derniers mots étaient aussi sincère qu'un baiser, du moins lui l'avait ressenti comme ça. Car cela n'était pas nouveau ce soir, une nouvelle fois il n'avait pas trouver de mots assez forts... Alors, comme pour conclure, il l'embrassa brièvement sur la joue. Puis baissa la tête. Attendant une quelquonque réaction de Hermione.

Un silence s'installa. Fred lentement relacha Hermione et s'assit, replia les genoux et passa ses mains autour. Puis il se balança lentement. Il se demandait pourquoi il prenait une telle position. Mais peu importait...

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Hermione resta interdite. Il avait simplement dit merci et l'avait embrassé sur la joue comme si de rien était. D'accord elle avait dit son point de vu mais elle s'était attendu à ce qu'il dise autre chose, qu'il est une autre réaction... Le Fred Weasley qu'elle connaissait, n'était pas du genre à baisser les armes aussi simplement ou alors cela ne pouvait signifiait qu'une chose. Il aimait seulement bien et non comme elle le croyait. Elle se trompait sur les intentions du jeune homme...

Un pincement au coeur se fit sentir et un immense froid commença à envahir chaque partie de son être. Alors il voyait les choses comme ça. Il l'avait lâché et s'était assis et elle était debout à l'observer, prise entre une envie de pleurer et une colère sans nom.

Pourquoi s'était-elle attendue à autre chose. Après tout pour lui, elle devait-être simplement qu'une gamine attirante mais également elle était la meilleure amie de son frère surnommé Miss-Je-sais tout, rien de plus. Elle faisait parti d'une certaine manière du décor.

Alors Hermione dit d'une voix un peu séche :

- C'est pour ça seulement que tu m'as mise mal à l'aise en réunion ? Pour me dire trois mots et un merci...

Son corps était crispé et tendu comme lors d'un de ses examens. Ses yeux devait le fixé avec cette lueur de déception au fond du regard.

- Quand je pense...

Mais les mots refusait de sortir...

La lionne lui jeta un oeil noir et ajouta:

- Puisque tu n'as plus rien à me dire, je crois que je vais rentrer vu que ma présence n'est plus indispensable...

La colère était perceptible. Mais le chocolat de ses prunelles continuait à afficher la déception...

- BONSOIR FRED.

La gryffondore commença à partir en pestant contre elle-même en se disant qu'elle était idiote et qu'elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Enfin le genre de mots qui n'arrangeaient absolument pas la situation ni ce qu'elle pensait d'elle-même.

Le rouge et or n'avait pas avancé de trois pas qu'elle sentie qu'on la retenait par le poignet soudainement. Elle se tourna et vit Fred qui l'avait attrappée. Leurs yeux s'accrochèrent...

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Quoi ?! Qu'avait il mal fait ? Qu'avait-il dit qu'il ne fallait pas dire ? Comment avait-elle interpretée ça ?

- BONSOIR FRED.

Non ! Pourquoi ?! Pourquoi fallait-il que, après tous ces malheurs il fallait que le mince scintillement d'amour dans son coeur s'en aille ainsi ? Hermione lui tourna le dos, et commença à s'en aller, passant à côté de lui sans le regarder. La peur l'avait stoppé, dans toutes ses tentatives de parler. Sa voix était enfoncé dans sa gorge, et semblait bien décidé à ne plus sortir.

Car oui, Fred avait peur.

Peur de la perdre, si tôt, alors qu'il apprenais à peine à la connaitre. Comment faisait-il pour être si maladroit ?! Jamais, jamais il n'avait été aussi maladroit avec une fille, bien qu'il n'en eut pas connu des tonnes, il avait toujours sut que faire, et quand le faire, où le faire. Là c'était différent, comme si... Un sentiment plus fort que les précédents brouillait les pistes... Comme si... Quelque chose avait rendu les choses plus dur...

Il bondit, désireux d'affronter la peur et la rattrapa en quelques secondes, il lui attrapa la main, et elle se retourna. Il se retrouvèrent nez à nez, le souffle coupé Fred la regarda, et leur regard se croisèrent. Ses yeux plongeant dans ceux de la gryffondor comme ils ne l'avaient jamais fait, il y perçu de la colère, de la déception, il y vit des larmes...

Tu sais, l'amour est un sentiment puissant, et tout le monde le nomme par un mot ce que je trouve injuste pour un tel sentiment d'être réduit à un simple ensemble de lettre. Mais tant pis, pourquoi tout ce blabla... Je me suis rendu compte que, dans la guerre et la mort, tu as réussi à me faire éprouver un peu d'amour, et que cette amour est pour toi. C'est tout ce que j'avais à te dire, et je sais que cela ne te retiendra pas... Mais tant pis j'aurai essayé...

Et leurs regards à nouveau se croisèrent.

Fred s'y plongea, savourant chaque seconde de peut-être ce qui serait leurs derniers instants où Hermione lui parlerait encore. Puis se disant que, de toute manière il ne pouvait plus reculer, il se jeta à l'eau et l'embrassa comme il n'avait jamais embrassé personne...

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Hermione ne s'était pas attendue à ce que Fred soit si impulsif. Biensur elel l'avait réagir ainsi dans d'autres situation dite normale mais jamais dans ce cas-là. En une fraction de seconde, elle l'avait vu se pencher vers elle et capturer ses lèvres. Au départ, elle ne sut comment réagir tellement. Ses bras pendait le long de son corps. Seules leurs lèvres étaient en contactes. Celle du jeune homme était douce et chaude. Ce baiser, qu'elle échangeait avec lui, était très différent des quelques baisers qu'elle avait pu avoir avec Victor Krum lors de sa quatrième année.

Son coeur était entrain de s'emballer. Alors elle ferma instinctivement les yeux et passa ses bras autour du cou du rouquin. Elle se laissa guider par lui. Après tout, il avait vingt ans et sûrement plus d'expérience que la jeune fille aux cheveux miel à cette seconde. La préfète sentit les mains de Weasley enserrées sa taille et ses doigts parcourirent son dos comme l'aurait fait le souffle du vent. Cela lui provoqua quelques frissons le long de son échine. Jamais encore avant, elle n'avait connu de telles choses.

Inconsciemment, la gryffondore se resserra contre le corps du membre de l'ordre afin que leurs formes s'épousent parfaitement. Elle pouvait sentir la châleur qui se dégageait du corps du jumeau. C'était effrayant et en même temps enivrant. De drôles de sensations s'éveillèrent dans son bas ventre et elle avait l'impression que son être était entrain de s'embrasser en entier.

Comme toujours Hermione s'interrongea. Est-ce que tout le monde ressentait cela ? Où étesse simplement parce qu'il s'agissait de Fred et d'elle. Est-ce que cela était si intense entre eux parce qu'il y avait réellement des sentiments ou bien était-ce simplement son corps qui avait changé et évolué et provoquait une réaction chimique ? Elle se sentait également un peu maladroite par rapport à lui. Comment allait-il réagir une fois le baiser fini. Remarquerait-il à quel point, elle se sentait inexpériementée par rapport à lui ?

Enfin c'était une foule de questions de la plus logique à la plus incongrue que seule Hermione Granger pouvait avoir à un moment aussi grisant de sa vie...

Leurs gestes finrent par se faire plus tendre au fur et à mesure que ce baiser se prolongeait. A un moment, Mione sentit même la langue du jeune homme dessinait lentement le contour de ses lèvres. C'était étrange et agréable à la fois. Durant tout ce temps, elle avait l'impression d'entendre un cheval au galop à la place de son coeur qui cognait de plus en plus fort contre sa poirtrine à tel point, qu'elle crut qu'il allait en sortir.

L'instant sembla suspendu dans le temps et ce n'est que lorsque l'air lui manqua que la rouge et or interrompit l'échange. Elle décolla le haut de son corps, ses yeux chocolats cherchant à se river dans ceux de Fred. Elle ne savait pas quoi dire. Alors elle l'observait sans un mot.

Bien vite la préfète remarqua la lueur d'inquiètude dans le regard du jeune homme. Alors elle lui sourit et toujours dans le silence, elle monta sur la pointe de ses pieds afin d'aposer que sa bouche puisse atteinrde celle de Fred pour y déposer en une caresse légère et timide ses lèvres malgré l'échange fiévreux qu'ils venaient d'avoir puis elle redescendit et souffla simplement :

- Je n'aurais jamais cru que tu oserais le faire...

Et Hermione continua de lui sourire en cet instant où leur relation prenait un changement de cape auquel elle n'aurait jamais pu s'imaginer où même s'attendre. Avant leur discussion sur la colline. Fred n'avait toujours été que le frère de Ron, le jumeau inséparable de Georges avec lequels ils mettaient en place les blagues les plus farfelues ce qui avait fait leur renommée dans toute l'école. Mais aujourd'hui, il était un jeune homme tout autre à ses yeux. Un garçon pour qui son coeur chavirait même si elle n'osait pas encore lui révéler combien il la troublait de peur qu'il préfére cesser ce qui était entrain de se passer entre eux.

" Franchement Hermione c'est d'un percutant ce que tu es entrain de dire. Des fois, il vaudrait mieux que tu te caches au fond d'un trou au lieu de sortir des choses comme-ça. Il va croire que tu es une de ses greluches idiote comme lavande. "

Il fallait dire que si Mione dans le domaine des études était une super craque certaine de ses connaissances et d'elle par la même occasion. En relation avec les garçons et plus particulièrement en amour, elle n'en était encore qu'au stade de la débutante aussi maladroite que pouvait l'être Neville quand il faisait un geste en cours de potions. En tout cas c'est ce que la jeune fille pensa d'elle-même et surtout aussi vu la phrase percutante qu'elle venait de sortir.

- Enfin pas que tu n'en étais pas capable. Mais je veux dire...

Plus la jeune fille essayait de s'expliquer plus les choses s'embrouillaient signe qu'elle n'était pas vraiment habituée à ce genre de situation.

" Non mais par Merlin, achevez-moi s'il vous plaît... Mione taie-toi au lieu de t'enfoncer comme ça. "

Hermione finit par baisser les yeux vers le sol sans remarquer le sourire qui était apparu sur les lèvres de Fred qui devait être sans doute amuser de voir la meilleure élève de Poudlard aussi aiser q'une première année. Le point positif de tout cela était que la jeune fille avait complètement oublié la colère qu'il l'avait animée quelques secondes avant le baiser. Ses dernières pensées en cet instant gênant furent :

" Pitié faites qu'il dise ou qu'il fasse quelque chose afin de m'arrêter sinon ej crois que je vais aller me terrer jusqu'à la fin de mes jours dans un trou au fin fond de la forêt interdite... "

Invité

Long, tendre, intime et simplement magnifique...

Fred avait pensé que Hermione l'aurait repoussé immédiatement, et sa réaction le surpris... Lorsque ses lèvres furent en contact avec celles de la gryffondore, il la sentit légèrement frémir. Une chaleur l'envahit, prenant place dans chaque parcelle de son corps, de son âme, de son coeur.

Semblant suivre cette chaleur qui leurs était sûrement commune, la jeune femme se ressera contre lui, entourant ses bras autour de son cou.

Boom, boom !

Son coeur battait avec force, conviction, tel un gong tendre, langoureux tout comme leur baiser. Plus le temps passait, plus leurs corps se rapprochaient, petit à petit. Puis ils ne firent plus qu'un. Un seul corps, uni par se baiser. La chaleur était de plus en plus forte, tout comme les battements de son coeur.

Puis rien ne venait brusquer ce moment de pur bonheur. Aucune pensée sinistre ne s'imisa pour perturber son calme intérieur, sa joie intense... Les secondes se transformèrent en minutes, longues, paisibles... Plus rien ne comptait pour lui à part cet instant, plus rien ne bougeait dans sa tête, tout était figé.

Lentement Fred enlaça la rouge et or par la taille, lui caressant lentement le dos, puis Hermione se retira, et le jeune homme la regarda dans les yeux, ce qu'elle fit elle aussi, et rapidement son sourire se transforma en une légère récation d'inquiétude... Il attendit que la belle brune parle, plutôt stressé... Il la vit s'élever en se hissant sur la pointe des pieds et lui déposer un rapide baiser sur les lèvres... Un nouveau frisson le parcourut, et une nouvelle fois la chaleur ronronna paisiblement...

- Je n'aurais jamais cru que tu oserais le faire...

Alors seulement il remarqua son sourire étendu sur son visage, il la regarda, soulagé ainsi donc elle ne lui en voulait pas, ainsi donc... Wouha !

Boom, Boom

Son coeur allait-il s'enfuir, la joie était si... Intense ! Il voulait crier, sauter partout mais le regard de la jolie jeune fille qu'il venait d'embrasser le clouait sur place, le fin sourire qui se dessinait sur son visage faisait dresser son coeur au garde à vous. Et son regard... Ce regard... Envoûtant...

- Enfin pas que tu n'en étais pas capable. Mais je veux dire...

Tout de suite il comprit ce qu'elle avait tenté de lui dire. Le rouquin avança sa main vers elle et releva gentiment, tendrement sa tête, pour pouvoir la contempler dans le plus profond des yeux...

- Tu sais, moi non plus je n'y croyais pas... Mais bon, je l'ai fait... Donc... Enfin...

Un blocage ! Maintenant ! Pas possible... Pas maintant ! Il la regarda encore une fois furtivement, d'un regard du genre "tu vois moi aussi !" Et il baissa la tête... Il n'arrivait toujours pas à parler...Il la regarda, inclinant légèrement la tête, les cheveux lui tombant sur le front, toujours enlacer, la nuit désormais arriver...

Il ne savais pas que faire dans une telle situation, il était là, avec une fille qu'il aimait, enlacé entrain de tenté de lui parler. Il se sentait de plus en plus désespérer... Il s'agitait les pieds nerveusement.

En solution de secours il se rapprocha d'elle et posa la tête sur son épaule...

Invité

Hermione avait du mal à réaliser que Fred l'avait embrassé. Tout cela lui paraissait si irréel surtout dans le contexte actuel. Et pourtant cela était bien arrivée. Elle observa le avec un sourire la maladresse verbale du jeune homme.

" Décidément cela doit être un trait de caractère familiale chez les garçons Weasley " Pensa-t-elle.

Après tout combien de fois, avait-elle vu Ron ramait quand il s'agiassait d'exprimer ce qu'il éprouvait aussi bien envers une fille qu'il aimait qu'au niveau de leur amitié. Cependant lorsqu'elle songeait au comportement de Ginny, la rouquine était plutôt sûre et déterminée ce qui contrastait totalement avec l'habileté de ses frères.

Toutefois au lieu de se laisser emporter et profiter u moment, une foule de question anvahit l'esprit de la gryffondore. Après Hermione sans résonnement intellectuel sur la situation ne serait plus hermione si ce n'avait pas été le cas. Elle se mordit la lèvre inférieure tandis que Fred avait posé sa tête sur son épaule alors que la première étoile apparaissait.

Alors d'une voix légèrement timide, la rouge et or souffla à l'oreille du jeune homme :

- Et maintenant, çela nous conduit nous ? Et qu'allons-nous dire aux autres ?

Et oui. Quelques soit la situation, la jeune fille aux cheveux miel avait besoin de savoir ce qu'il en était. Elle n'osait pas le dire mais elle avait peur de la réaction de deux personnes. Il ne s'agisait pas d'Harry et encore moins de Ginny. Elle savait parfaitement que ses deux amis soteraient de joie depuis le temps qui lui répétaient de profiter de la vie. Mais de Celle de Ron, qui avait eu du mal avec l'histoire entre son meilleur ami et sa soeur, et surtout la réaction de Georges.

Déjà que la brune n'avait pas énormément d'expérience mais sortir avec un des jumeau Weasley signifiait aussi venir troubler peut-être l'harmonie du duo et cela l'angoissait un peu parce qu'elle n'avait jamais vu le comportements des deux frères quand l'un d'eux avait une relation sérieuse. Mais après tout elle s'embalait peut-être que Fred ne considérait pas ce qui venait de se passer comme une histoire sérieuse et que demain tout serait déjà fini.

La panique apparut dans son regard tandis que son corps malgré l'étreinte du rouquin se crispait à cette idée. Sonc coeur qui battait la chamade rata un ou deux battements sous le coup de cet pensée et elle eut l'impression de ne plus pourvoir respirer le temps d'une seconde.

Hermione se détacha de Fred et plongea son regard chocolat dans ceux noisette du membre e l'ordre et en le détaillant, elle ajouta rapidement:

- A moins que ce qui vient de se passer n'est pas autant d'importance que je veux bien lui accorder et que tu ne veuilles pas en parler aux autres...

Sa voix avait été à peine audible à cet instant tellement la peur de la réponse la paralysait. Elle attendit alors que le jeune homme réagisse dans un sens ou un autre, l'air rentrant difficilement dans son corps...

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Les corps immobiles, les regards l'un dans l'autre , le temps tout autant stoppé, la scène ressemblait à un rêve pour Fred, jamais, jamais il n'avait vécu d'instant aussi heureux... C'était magique. Cette fille, qu'il aimait tant, depuis qu'elle l'avait aidée à surmonter des moments tristes, depuis qu'ils s'étaient relevés ensemble sur la colline de Têtafouine, pour rentrés au Terrier.

Depuis, ce moment là, le cœur du jumeau n'avait fait que battre pour elle, chaque moment pendant cette semaine, avait été une bataille pour lui, il ne savait que faire, que dire... Mais les sentiments avaient toujours été là, de plus en plus forts, intense...

Il y repensait en regardant la gryffondor qui le regardait également, tout semblait figé, chacun pensant à ce qui venait de se passer ou, comme Fred, repensait aux moments passés... Puis semblant brisé le silence et l'immobilitée de la scène, la voix d'Hermione retentit.

- Et maintenant, çela nous conduit nous ? Et qu'allons-nous dire aux autres ?

Que dire aux autres... C'était une bonne question... Il n'en savait rien, ne savait pas comment réagirais Georges à l'annonce, ni Ron, qui avait toujours été très proche d'Hermione, ni Ginny, ni... Tout le monde ! C'était simple il ne savait pas...

La lueur dans les yeux d'Hermione, et le rouquin ce demande ce qui lui arrivait dans sa tête, à quoi pouvait-elle bien avoir... Peur ? Oui c'était de la peur. Il l'a regarda, étonné, tandis qu'elle se retirait et le regardait d'un air scruteur. Il attendit, attendit qu'elle parle, qu'elle lui pose une question ou autre... Et les secondes passèrent puis une nouvelle fois sa voix rententit.

- A moins que ce qui vient de se passer n'est pas autant d'importance que je veux bien lui accorder et que tu ne veuilles pas en parler aux autres...

Hum... La question ne se posait pas pour Fred, mais certes il était normal que la jeune femme se le demande. Il plongea lui aussi son regard dans le sien, et prit la parole, d'une voix forte, assurée.

- Pour réponse je vais te dire que pendant la semaine que nous avons passés séparement, je n'ai pas arrêté de pensé. Car j'avais et j'ai toujours des sentiments forts, et cela a de l'importance pour moi car je tiens à toi. Et si tu veux, on le dira aux autres, mais dire quoi ? Je sais pas, on improvisera sur le moment...

Il l'a regarda, attendant une réaction, un signe, un mouvement, une parole, quelque chose. Et un silence se réinstalla...

Invité

Hermione sentit son coeur battre plus fort en entendant les paroles de Fred. Elle comprit qu'il ne se moquait pas d'elle comme elle avait eu peur quelques instants plutôt. Il fallait dire que vu comment les choses s'étaient finis avec Victor et son manque d'expérience dans ce domaine, elle n'était pas aussi confiante que pour ce qui consernait les études.

- Oui, je vuex bien qu'on en parle aux autres. Mais tu sais que l'improvisation et moi ne sommes pas franchement amies.. Je pense, dans ce cas avant de le faire, qu'il serait bon de savoir où nous allons. Car ce qui se passe entre nous peut changer énormément de choses aussi bien dans notre relation que dans celle que nous avons avec les autres. Et je voudrais que toi et moi, nous soyons vraiment sûr de ce que nous désirons avan de bouleverser le reste...

Evidemment, sur ce coup, la peur de la jeune fille avait reprit le dessus et dans ces cas, elle faisait preuve, comme toujours dans ce cas là, d'une prudence excessive. D'ailleurs les seules personnes à réussir à la calmer dans ce genre de situation était sa mère, Harry, car il était comme un frère pour elle et Ginny dans son rôle de meilleur amie.

A cet instant, elle baissa le regard, géné, de ce qu'elle venait de dire. Parce qu'elle se rendait compte que cela pouvait être difficile pour Fred de suivre ses raisonnements. Non parce qu'il était pas intelligent mais simplement car elle avait toujours été une personne difficile à cerner par moment. Et c'était l'un de ses fameux moments.

- J'espère que tu comprends et que je ne t'ai pas blessé... Je pense préférable de savoir répondre aux questions nous-même en un premier temps, avant de révolutionner les autres et surtout de nous faire harceler par certains...

En disant cela, la rouge et or pensait à Ron qui ne cesserait sans aucun doute de mettre la pression sur eux deux comme il l'avait fait sur Ginny et Harry l'année dernière alors qu'ils sortaient ensemble. Elle se souvenait encore de la scène que le rouquin avait fait en apprenant ce qui se passait et l'attitude boudeuse qu'il avait adopté par la suite et elle ne voulait pas que cela arrive. Surtout avec tout ce qui se passait en moment. Il fallait qu'ils soient solidaires à tout prix et ce genre de tension n'aiderait certainemebnt pas.

- Si tu n'es pas d'accord, je le comprendrai...

Sa voix s'était faite plus discréte comme un murmure dans le vent.

- Cependant je pense que c'est la meilleure solution pour le moment...

Mione releva la tête et plongea ses yeux chocolat dans ceux noisette de Fred en attendant sa réaction...

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