Découverte ( PV fred)

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Hermione était sortie du Terrier après la discussion qu'elle avait eu avec Ginny au sujet des découvertes de la jeune fille à propos du secret que cachait le trio. Elle avait besoin de marcher pour parvenir à mettre ses idées en place mais surtout pour réfléchir au meilleur moyen d'annoncer la vérité à Harry sans qu'il le prenne mal et sans que Ron ne la prenne au départ.

C'était vraiment une situation des plus délicates et stressante pour elle...

La préfète en chef passa donc la porte et commença à déhambuler devant la maison. Sans vraiment le réaliser, elle s'éloigna petit à petit de la demeure des Weasley. Elle s'arrêta quelques instants au jardin et observa les gnomes qui courraient joyeusement et dérobaient des légumes au passage.

Un sourire s'afficha quelques secondes sur son visage car elle se remémorait toutes les fois où Molly avait envoyé les garçons pour leur faire la chasse et les éclats de rire que cela provoquait à la bande.

Comme tout cela lui paraissait loin comme si il avait s'agi d'une autre vie voir même de quelqu'un d'autre...

A cet instant la lionne poussa un soupir et reprit ensuite sa marche se laissant toujours guider par le hasard car elle n'avait pas vraiment de lieu précis en tête.
Le paysage défilait lentement au grès de son avancée. Les arbres affichaient de belles couleurs vertes où la lumière du soleil jouait et faisait luire les quelques gouttes de pluies qui étaient tombées plutôt dans la journée.

Tout respirait la paix.

C'était si étrange quand on connaissait le contexte de la situation actuelle. La guerre n'était plus une idée aussi lointaine même si toutes les actions de Voldemort continuaient à être dissimuler aux yeux de la plus grande majorité du monde sorcier. La brune comprenait bientôt que tout aller encore irrémédiablement changer. D'ailleurs si elle poussait son raisonnement, elle savait que cela avait débuté bien plutôt.

Mione et les autres en étaient conscients.

D'ailleurs c'était pour ça qu'avec les garçons, ils avaient décidé dès le lendemain de l'anniversaire de Harry de devenir membre de l'ordre. Bien sûr Molly avait essayé de s'y opposer mais elle n'avait pu rien faire du fait qu'aux yeux de la loi sorcières, ils étaient tous les trois majeurs.

Le chemin commença à s'accentuer légèrement. Puis la pente augmenta de plus en plus au fur et à mesure de ses pas.

La gryffondore se rendit compte alors qu'elle se trouvait sur la colline de Têtafouine. Ce n'était pas très loin de la maison mais vu les temps qui courraient, la jeune fille était quand même rassurée d'avoir pris sa baguette et de la sentir dans la poche arrière de son jeans. Une fois en haut, elle comtempla la vue qui était splendide et qui dominait le village qui était qu'à quelques kilomètres de là.

La rouge et or sortit sa baguette, se laissa tomber dans l'herbe tout en s'allongeant et regarda simplement les nuages défilaient. Elle cherchait toujours une solution à son problème.

Au bout de quelques minutes, Hermione finit par fermer les yeux en sentant la caresse chaude du soleil sur sa peau. Il fallait dire que les derniers jours avait été plus qu'éprouvant. Elle ne sentit pas alors que quelqu'un l'observait...

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Fred ferma les yeux, s'arrêtant de marcher en même temps. Sa réspiration ralentissant, ses battements de coeur suivant le mouvement, depuis sa séparation avec Georges, cela lui arrivait de stopper toute action et de se calmer. Il était en effet en proie à de nombreuses scène de trouble. Il avait passé toute son enfance avec son frère, ils ne se lachaient jamais, et le fait d'être loin de lui le troublait. C'était une partie indispensable à sa vie. Il se rappelait à cet instant tout les moments passé ensembles, toutes les blagues faites à Poudlard. Certes ils étaient partis en fin de 7e année, mais il ne pouvait se cacher que Poudlard avait été les plus belles années de sa vie. Rouvrant les yeux, il remarqua sans vraiment être étonné qu'il approchait du Terrier. Il était sur un chemin de terre, autour de lui, la végétation était dominante. Le chemin était bordé d'arbres grands et fort, puis derrière se trouvait des champs, étendu sur des kilomètres. Seule la Colline Têtafouine échappait aux cultures Moldus.

Fred se passa la main dans les cheveux, d'un air las. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas allé sur la Colline. Il recommença à avancer lentement, regardant le sol devant lui, il pensait à ce qui pouvait bien se passer pour son frère pendant que lui se balladait aux alentours de la maison.

D'ailleurs il ne savait même pas où il se trouvait.

Au dessus de sa tête, le soleil brillait fortement, faisant briller ses cheveux roux. Les nuages étaient peu nombreux et blanc comme une fleur de Lys. Toutes les conditions étaient réunis pour se sentir joyeux. Seulement Fred ne l'était pas, en effet il vivait mal sa séparation avec son double, mais il se rendait bien compte que cela était nécessaire, bien que cela soit difficile d'être séparé d'une personne avec qui vous aviez été constemment pendant 20 ans. En effet il n'avait été que de très rares fois séparé et leur joie n'étaient présentes que lorsqu'ils étaient ensemble. C'était Fred ET Georges, pas Fred... Ni Georges...

Fred s'arrêta à nouveau, mais cette fois se ne fût pas pour les même raison que la fois précédentes. Il ne bougea pas pendant quelques secondes. Il hésitait encore à aller sur cette Colline. Sans s'en rendre compte il sombra dans ses pensées, naviguant sur les interminables flots de sa mémoire et de son esprit. La brise tiède de l'été lui caressa la joue, le ramenant à la réaliter aussi brusquement que si quelqu'un l'avait frapper au visage. Il se dirigea vers la Colline sans se demander s'il souhaitait vraiment y aller ou non, regardant les jeunes pousses de maïs il disparu brusquement. La sensation d'écrasement et se sentant tournoyer avec une triste impression de trop habituel l'opressa. Puis s'arrêta.

Il se retrouva debout, et vit une personne allonger sur le sol, les yeux fermer, et, regardant plus attentivement, il vit qui s'était.

Hermione...

Il la regarda, sans vraiment oser approcher, non pas parce qu'il avait peur, plutôt parce qu'il ne s'était jamais retrouvés seuls, et qu'il ne s'étaient d'ailleurs jamais VRAIMENT parler... Il prit son courage à deux mains (si on pouvait dire ça comme ça) et s'approcha... Elle ne l'avait pas remarquer, et il joua sur ça. Il s'approcha lentement, sans faire le moindre bruit et s'assit à côté d'elle. Il lui semblait qu'elle l'avait remarquée, mais qu'elle ne voulais pas le montrer. Il ne parla pas tout de suite, voyant bien que c'était bien pour ça qu'elle n'ouvrait pas les yeux. Il mit sa tête sur ses genoux et regarda l'horizon, le crépuscule approchait, et déjà le soleil entamait sa descente lente et imposante dans le ciel.

Drôle d'endroit pour dormir ...

Il la regarda, et attendit une réaction qui se fit lente...

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Ce n'est que cinq minutes plus tard que Hermione avait sentit la présence de l'individu à ses côtés. Elle ne savait pas vraiment qui s'était mais était certaine que ce n'était pas un mangemort car il n'aurait pas attendu toute ce temps pour s'en prendre à la meilleure amie du survivant afin d'avoir une chance d'optenir uen récompense voir un quelconque avancement de la part de son maître Voldemort.

Non la rouge et or en était certaine. Alors qui ? Elle ne désirait pas ouvrir les yeux pour le savoir car elle avait envie de profiter de ce moment de paix encore quelques secondes.

C'était peut-être Harry ? Non Ron aurait été avec lui et la discrétion du rouquin était connu comme celle d'un élèphant dans un magasinde porcelaine. Alors qui ?

Une voix retentit alors dans la chaleur de cette après-midi. Cette voix lui était d'une certaine manière familière. Elle appartenait à un des deux jumeaux mais savoir lequel sans voir n'était pas des plus évident pour la jeune fille. Evidemment elle les reconnaissait parfaitement depuis le temps qu'elle les réprimait.

Cependant depuis que les garçons avaient quitté l'école. elle n'avait pas vraiment eu le temps de les revoir. Ils étaient débordés par leur magasin qui marchait excellement bien. Mais vu les derniers évènements, Georges et fred avait décidé de s'investir beaucoup plus dans l'ordre. C'est pour cette raison qu'ils avaient revendu leur boutiques mais sans abandonner le côté invention de farce. Et oui les jumeaux sans farce et attrapes ne serait pas les juemeaux...

- Je trouve au contraire que le lieu est tout à fait approprié...

La rouge et or tourna la tête et ouvrit un oeil avant de lancer un prénom

- Fred.

Elle avait dit ses mots avec un sourire en coin chose qui était devenu rare vu les évèments.

La préfète en chef reprit sa position initiale. Une chose l'intrigua à ce moment où était passé l'autre moitié du duo comique car il était rare même voir inimaginable que Fred et Georges soient l'un sans l'autre. Elle ajouta avec cette évidence dans la voix :

- Que fais-tu ici tout seul ? Pourquoi Georges n'est pas avec toi ? Vous vous êtes fachés ?

Il n'y eut pas un mot, seulement un silence des plus étrange. Car quand on connaissait les jumeaux, c'était inconcevable. Les deux jeunes hommes étaient des joyeux lurons, incapables de rester très longtemps sérieux et avec une soif de s'amuser impressionnante. Même quand les choses étaient tendues, que l'espoir se faisait rare, ils faisaient toujours un trait d'humour. C'était leur signature personnelle face au danger...

La brune se mordit la lèvre inférieur face à se manque de réaction tout en plissant les sourcils. La panique s'empara d'elle et elle se redressa d'un coup, ses grands yeux remplis d'incertitues vers lui

- Fred. Dis-moi que la mission s'est bien passé. Que tout le monde va bien. Dis le moi s'il te plaît...

Elle s'imaginait déjà le pire. Elle voyait une attaque de mangemort... Harry prisonnier de Voldemort...Certains blessé ou même mort...

Ses yeux commencèrent à briller dangereusement et elle porta sa main à sa bouche pour retenir un hoquet d'horreur et tenter vainement de se maîtriser...

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- Je trouve au contraire que le lieu est tout à fait approprier...

La rouge et or tourna la tête vers lui et ouvrit un oeil avant de l'appeller par son prénom.

- Fred.

Elle lui sourît gentiment. Il tourna la tête lentement, le soleil commençant déjà à disparaître derrière les collines à l'horizon, donnant au ciel une teinture rose qui lui fît froncer les sourcils. Cependant, la jeune fille reprît la parole avant qu'il puisse lui répondre.

- Que fais-tu ici tout seul ? Pourquoi Georges n'est pas avec toi ? Vous vous êtes fâchés ?

À l'énonciation du nom de son frère, l'estomac de Fred se noua, la tristesse le prit aux tripes et il se frotta machinalement les cheveux pour cacher sa tristesse. Regardant autour de lui pour ne pas montrer ses yeux à la gryffondore.

Rien ne venait et il ne parvint pas à étaler un mot...

La brise commençait à se refroidir, annonçant l'arriver du crépuscule. Bientôt le soleil disparaîtrait à l'horizon. Le regard de Fred s'assombrit. Mais il ne parla pas, il était trop troublé...

- Fred. Dis-moi que la mission s'est bien passé. Que tout le monde va bien. Dis le moi s'il te plaît...

Il la regarda pendant qu'elle commença à paniquer, elle porta sa main à sa bouche en échappant un hoquet d'horreur...

Fred ne réagit pas tout de suite, il ne savait plus quoi faire, il était troublé de ne plus être avec Georges, voyait Hermione s'affolait et lui ne bougeait même pas, elle était au bord des larmes et lui ne bougeait pas, quelque chose le bloquait, une barrière qui était pour lui infranchissable pour le moment.

Hermione avait toujours été une fille qui ne faisait que de le réprimander lorsque lui et Georges faisaient des bêtises. Il ne s'était jamais REELLEMENT parler et Fred ne savait pas comment réagir. Il la regarda d'un air gêné, hésitant encore à parler...

N...Noon...Rien... Il n'y a rien eu...

Il tenta de sourire, mais il parvint à sortir qu'une grimace. Il baissa la tête, troubler de son manque de tact et totalement désabusé de lui-même il s'allongea honteusement, l'herbe séche lui chatouillant la joue au rythme du vent...

Il se sentait oppresser de toute part, comme lors d'un transplanage,
sauf que la sensation était plus puissante, profonde et gênante que d'habitude.

L'air devint frais et Hermione se fît longue à répondre...

Il leva le regard vers elle, mais le soleil encore présent quoi que à moitié cacher ne laissa apparaître d'Hermione qu'une simple forme noire aux contours flous...

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Malgrè les paroles que venait prononcer Fred, Hermione ne put retenir ses larmes et elles glissèrent silencieuse le long de ses joues. La peur qu'elle venait vint s'ajouter à la tension de ces derniers jours et cette fois la pression avait été trop importante.

Mione, bien que courageuse et forte, n'en était pas moins une jeune fille de dix-huit ans presque, qui en avait déjà vu beaucoup trop pour son âge comparé à la plus part des gens qui l'entouraient dans le monde moldu.

La gryffondore détestait ça de pleurer devant quelqu'un. Même Harry et ron ne l'avait jamais pratiquement vu céder à ce comportement qu'elle trouvait digne d'une petite fille et non d'elle. C'était certainement du à sa fierté.

A ce moment , elle détourna la tête pour ne pas Fred voit ce qui se passait mais elle savait parfaitement qu'il n'était pas un idiot et qu'il comprenait rapidement. Mais que pouvait-elle dire pour se justifier ?

Rien...

La rouge et or souffla doucement sans le regarder:

- Désolé Fred, tu dois vraiment me prendre pour une idiote de pleurer ainsi. Mais...

Qu'aurait-elle pu lui expliquer ? Avant cela, jamais Mione ne s'était retrouvée avec lui seule.

La brune lui jeta un bref coup d'oeil. Il était toujours le même que celui qu'elle avait gardé dans ses souvenirs d'école. Plus petit que Ron mais plus trappu, avec cependant les mêmes cheveux roux. Ses yeux étaient marrons contrairement à ceux de Ginny. Elle ne l'avait pas vraiment remarqué jusqu'à présent.

La préfète reprit alors la parole.

- Laisse tomber.

En réalité, Hermione ne supportait pas quon la prenne en pitié c'était d'ailleurs toujours à cause de cette fichue fierté qui lui rappelait qu'elle n'avait pas le droit de se montrer faible vu ce qu'endurer éagelemnt ses amis en particulier Harry.

- Je ne sois pas sure que tu pourrais comprendre.

Vint ponctuer la fin de sa phrase.

D'un geste vif de sa main, elle vint essuyer les dernières traces sur joues tout en essaynt de reprendre une attitude digne mais surtout en s'empéchant de craquer de nouveau.

Mais Fred allait l'étonner...

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Fred ferma les yeux, appréciant la fraicheur qui le revigorait, la chaleur n'avait pas arrêté de l'engourdir pendant toute la journée et il appréciait désormais de se retrouver tranquillement allongé seul (ou presque) loin des soucis et des dangers que le monde regorgeait. Il regarda Hermione du coin de l'oeil et remarqua avec stupeur qu'elle pleurait...

Il se releva brusquement et l'écouta lorsqu'elle dit :

- Désolé Fred, tu dois vraiment me prendre pour une idiote de pleurer ainsi. Mais...

Fred continua de la regarder la bouche légèrement ouverte, le corps totalement paralyser, avait il dit quelque chose de mal ? Il ne voyait vraiment pas quoi mais les remords le paralysèrent... Ne sachant pas pourquoi il tenta de sortir une phrase, un mot de réconfort... N'importe quoi ! Mais il ne parvint qu'a ouvrir et fermer machinalement la bouche sans qu'aucun son ne sorte....

- Laisse tomber.

À ce mot sa bouche s'ouvrit encore plus, lui donnant un air si stupide qu'il en eut honte. Il trouva ce qu'elle venait de dire vraiment froid après avoir pleurer... Cela le remit en place, il ferma la bouche et secoua la tête, tentant toujours de parler... Mais le son ne venait pas, Hermione elle continua son discours à toute allure.

- Je ne suis pas sure que tu pourrais comprendre.

Cette fois il ne chercha pas à parler mais sourit, il lui posa une main sur l'épaule et prit son air bienveillant qu'il aimait tant. Et la phrase fut simple suivante fût dites à une vitesse fulgurante.

Dit toujours, ça fait jamais de mal de déballer le morceau !

Le soleil continuant sa course dans le ciel, quasiment caché maintenant, la scène était inédite pour Fred. Il se trouvait avec Hermione sur une plaine, seuls, dans une situation qu'il n'aurait jamais imaginé quelques heures au par avant...

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Quand Fred avait posé sa main sur son épaule, Hermione avait accroché son regard à celui du jeune homme. Puis lorsqu'il avait prononcé cette phrase, elle dévisagea comme si elle le voyait pour la première.

Jamais la gryffondor aurait pu pensé que ce dernier puisse avoir une telle attitude sérieuse. c'était en totale opposition avec le comportement qu'elle lui connaissait depuis le jour où elle avait rencontrer lors du banquet de sa répartition.

C'était si étrange.

Comme toujours, quand la préfète en chef était déconcertée pare quelque chose, elle se merdit la lèvre inférieur et en essayant de déceler ec qui clochait. elle avait peur de dire les choses et quand suite, il puisse se moquer en lui disant un "je t'ai eu" dont son frère et lui avait le secret. Mais visiblement il était le plus sérieux du monde.

Même si Ginny était sa meilleure amie, il y avait des sujets que la brune pouvait pas aborder avec elle. Ce n'était pas une question de maturité ou de confiance. Mais elle sa&vait que la rouquine se faisait déjà énormément de soucis à cause de Harry et de son frère et elle ne voulait pas lui rajouter un fardeau supplémentaire. elle ne voulait pas non plus montrer cette faiblesse aux garçons car dans le trio s'était elle le pilier rassurant alors si le pilier commençait à montrer des signes vascillements, elle redoutait que les deux autres en subissent le contre-coup.

- Fred...

Les mots étaient la coincés au fond de sa gorge pourtant ils refusaient de sortir. Comment lui dire qu'elle avait peur de tout ce qui se passait ces dernioers années mais encore plus aujourd'hui.

Oui Hermione Granger, la gryffondore qui s'était montrée tant de fois solide et courageuse était terrorisée au plus haut point. Elle redoutait ce qui pouvait arriver à Harry au moment où il devrait affronter Voldemort, le manque de prudence par moment de Ron quand ils étaient en danger, le fait de ne plus jamais revoir peut-être ses parents, devoir encore des gens tomber autour d'elle sans être capable de le supporter et surtout de ne pas avoir pu vivre tout ce qu'elle aurait voulu avant de mourir...

Alors dans un souffle tremblant et presque inaudible, la lionne laissa échapper:

- J'ai peur...

Une larme roula le long de sa joue dans une descente lente et infini. Ses yeux chocolat cherchaient du reconfort dans ceux sérieux du rouquin.

Puis elle ajouta:

- Et je ne sais pas comment faire avec ça...

Elle inclina la tête honteuse de ce qu'elle venait dire comme si cela avait été le pire crime quelle n'ai jamais commis.

Pour la toute première fois de sa vie, Hermione n'avait pas fait de long discours explicatif, elle s'était simplement montrée telle qu'elle était sans que personne ne le sache...

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Fred la regarda lorsqu'elle prononça son prénom. il voyait bien en son regard une détresse profonde, il continua de la regarder, le moment était intense, le temps semblait s'être bloquer retenant son souffle en attendant que l'un des deux jeunes sorciers reprit la parole. Fred ouvrit la bouche, mais comme juste avant un bloquage automatique se forma, lui redonnant son air d'ahuri qu'il avait abandonné quelques secondes plus tôt. Mais Hermione prit l'initiative que lui n'avait su prendre.

- J'ai peur...

Fred ne fut pas vraiment étonné par ça, au contraire il s'y attendait, après tout les larmes de la jeune gryffondore n'était certainement pas dut à une histoire de pacotille, en effet il l'avait toujours droite et fière, ce qui faisait son charme. Mais de voir son côté tendre la rendant encore plus... Belle. Fred sourit chaleuresement, et continua de la regarder au plus profond de ses yeux si appétissant.

- Et je ne sais pas comment faire avec ça...

Fred la regarda étonné, ça par contre il ne s'y attendait pas... Son sourire fit mine de s'effacer mais il le retint de toutes ses forces. Hermione avait besoin de réconfort, et sa main n'était pas vraiment d'une grande aide. Son coeur battait à toute allure, et son estomac se serra lorsqu'il leva sa main, lentement il la passa derrière la tête d'Hermione et la posa sur l'autre épaule, il la regarda .

T'inquiète pas, on est là pour être sûr que rien n'arrive, tu sais, Harry a certe une tache importante à faire, très dur, mais c'est pour ça que l'on est là nous, pour l'aider bien qu'il devra effectuer sa mission seul et ça je le sais, mais on fera toujours tout pour l'aider du mieux que l'on peut... Je te le promet.

Il ne bougea pas, la réspiration halletante, s'attendant à une explosion de la part de Mione d'une minute à l'autre...

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Malgré les paroles rassurantes de Fred, Hermione avait du mal à y croire. Elle savait que le jeune homme essayait de la réconforter mais c'était plus fort qu'elle. A ce moment, elle avait l'impression que l'ombre, qui planait au-dessus de leur tête depuis tout ce temps, était entrain de les avaler et que jamais ils n'y survivraient.

La gryffondore comprenait que c'était la peur qui la faisait réagir ainsi. Pourtant pour la première fois depuis des années, elle doutait pas seulement de l'issue finale mais d'elle-même. Pour la première fois depuis qu'elle avait découvert ce monde, elle n'avait plus envie d'être le pilier. Non...

Tout ce que la lionne voulait, c'était pouvoir s'appuyer sur quelqu'un. Cependant il n'y avait personne pour faire ça.

Ce genre de moment était rare dans la vie de la jeune fille et d'ordinaire quand cela lui arrivait, elle écrivait à sa mère qui lui donnait toujours un conseil judicieux qu'elle s'empressait de mettre en application et les choses allaient mieux.

Toutefois aujourd'hui la rouge et or se sentait plus seule que jamais. Comme si elle était un bateau en perdition à travers l'océan déchainé qu'était son existence. Et le pire c'est qu'elle ne savait pas s'y elle pourrait s'en sortir...

C'était si ironique. Miss-Je-sais-Tout était à court d'explication et de réponse. Une vraie première...

La brune sentait bien la main du jeune homme qui caressait la peau de son épaule afin de la réconforter cependant elle se sentait submerger par toutes ses émotions qu'elle avait enfui en elle depuis que Dumbledore avait disparu.

Les larmes coulèrent de nouveau pendant un long moment en silence tout en essayant de se bercer pour se calmer. Mais ca n'avait aucun effet

La préfète murmura alors:

- Fred, je n'y arrives plus...

L'eau salée continua de s'échapper de ses yeux sans qu'elle ne puisse rien y faire. Le spectacle devait être sûrement pitoyable... Elle aurait voulu se montrer forte et courageuse... Continuer de donner cette image de la jeune fille qui maîtrise toujours tout ou qui avait toujours la solution à chaque chose.

Néanmoins la vérité était là, plus réelle, plus brutale.

Mione était beaucoup plus fragile qu'il n'y paraissait. Elle était une fille à fleur de peau qui cachait ses blessures derrières ses connaissances et l'impression d'assurance qui émanait d'elle.

Pourtant le masque était entrain de se fissurer inexorablement...

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Fred s'installa plus confortablement dans l'herbe, la soirée était de toute évidence l'une des soirées tristes que l'on souhaite ne jamais revoir lorsque l'on en sort. Hermione avait de toute évidence accumulée pendant des mois ce chagrin, et il se déversait à présent, Fred était là, collé à elle, et ne savait pas quoi faire, elle craquait de plus en plus. La nuit était tombée désormais, et le monde nocturne se réveillait, autour d'eux, tout bougeais, seulement pour eux le monde était immobile, seuls les sanglots d'Hermione consistaient un mouvement.

Il attendit patiemment, de toute évidence, ces larmes s'étaient accumulées. Et ce n'était pas plus mal qu'Hermione pleure, cela ne pouvait lui faire au contraire que du bien!

- Fred, je n'y arrives plus...

Fred la regarda longuement, ses pensées fusant à toute allure, voir Hermione lui dire ça était un grand nouveau pour lui, jamais elle n'avait montrer le moindre signe de faiblesse, elle avait toujours été courageuse, au centre de l'action et ne baissant jamais les bras... La voir dans cet état de faiblesse était tout de même assez troublant. Mais Fred savait bien qu'elle en reviendrait plus forte. Fred décida de prendre la parole:

Mais si, tu peux tenir! Tu as toujours été une fille généreuse et courageuse. Tu as souvent été au centre de l'action, prête à aider. Tu es forte, Hermione dit le toi bien!

Il la regarda d'un air encourageant, dans le fond des yeux, se délectant de chaque secondes qu'il passait là, admirant la beauté exquise de la personne enface de lui. Mais quand Fred se surpris lui-même à regarder Hermione de cette façon, il eut honte de lui, elle était la meilleure amis de son frère !

Il baissa les yeux et regarda le sol, honteux de dévellopper des sentiments pour cette personne, non pas car Hermione était laide ou repoussante, loin de là, mais... Et Ron... Une bataille faisait rage en lui, mais il n'en laissa rien paraître sur son visage, que ce passait-il? Devenait-il AMOUREUX d'Hermione ? Lui-même ne le savait pas... Seulement... Il ne savait vraiment plus quoi penser, le monde lui parut soudain trouble et vraiment compliquer... Injuste et cruel, impitoyable avec les faibles... Cette vision du monde l'horrifia, le monde était-il si moche que ça ?

Il posa sa main libre sur son front, il était choqué de sa propre "découverte"... Et Hermione ? Il la regarda lentement d'un air inquiet...

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Hermione leva soudain les yeux sur Fred après ce qu'il venait de dire. Jamais la jeune fille aurait cru qu'il pouvait avoir une telle opinion sur elle. D'un côté elle était flatée mais d'un autre cela la génait terribelemnt car ce n'était pas la réalité.

- Fred tu te trompes. Je ne suis pas comme tu le penses.

Les larmes étaient toujours là cependant une lueur étrange s'était allumée dans le fond de ses prunelles chocolat.

- Je ne suis ni forte, ni courageuse. Je suis la plus part du temps morte de peur seulement je sais le cacher. La vérité c'est que les deux seules choses, dont je dispose, sont mes connaissances et ma capacité à dissimuler ce que je suis. Rien de plus...

Sentir ainsi le regard du jeune homme sur elle la troublait. Enfin de compte, elle était entrain de se rendre compte qu'elle s'était trompé à son sujet durant toutes ses années. Au final il n'était pas simplement un garçon qui passait son temps à faire des blagues et à prendre tout à la lègère.

Mais quand il lui dit le contraire, elle baissa rapidement ses yeux et passa machinalement sa main dans ses cheveux afin de se donner une attitude un peu moins pitoyable. La honte monta alors d'un cran en elle.

" Voilà Mione une fois de plus, tu as tiré des conclusions un peu trop ative "

Décidément cette situation était des plus étrange

Elle ne sut pas quoi lui répondre à cet instant...

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- Fred tu te trompes. Je ne suis pas comme tu le penses.

Fred la regarda d'un air interrogateur, elle trouvait donc qu'elle était tout sauf courageuse... Son regard partit vers l'horizon, où se trouvait Georges ? Avec qui ? Etait il en sécurité ? Si seulement il avait pu le savoir ! La crainte lui rongea le ventre, arrachant chaque autre sensation que pouvait ressentir Fred, Georges lui aussi devait surement se poser des questions sur lui. Il avait le regard vague, rêveur, mais ses pensées elles étaient tout sauf vague.

- Je ne suis ni forte, nicourageuse. Je suis la plus part du temps morte de peur seulement je sais le cacher. La vérité c'est que les deux seules choses, dont je dispose, sont mes connaissances et ma capacité à dissimuler ce que je suis. Rien de plus...

Sa stupeur grandit au fur et à mesure que Hermione parlait, et dès qu'elle eut fini il riposta:

Hermione... Rien que le fait de réussir à le cacher fait que tu es courageuse ! Le fait d'être mort de peur n'est pas une raison pour dire que n'as pas de courage, car certe tu avais peur, mais tu n'es pas partis en courant ! Et je trouve ça déjà pas mal...

Il lui sourit gentiment et son regard re-pivota, retournant vers l'horizon, retourna dans les pronfondeurs sombres et mystérieuses de son esprit, il enleva sa main de l'épaule à la jeune gryffondore et s'allongea. Il était fatigué, fatigué de tout le temps se sentir mal, fatigué de tout le temps se soucié des autres, fatigué d'être en constant mal-être... Fatigué de... Tout...

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Hermione avait l'impressionque c'était la première fois qu'elle voyait sourire Fred de cette façon. Elle n'aurait pas su l'expliquer mais lui semblait que quelque chose était différent en lui. A cemoment son cerveau commença à reprendre le dessus et a essayé de trouver une explication logique à tout ceci. C'était aussi naturel pour elle que le fait de respirer.

C'est là que la gryffondore remarqua l'air pensif voir même préoccuper du jeune homme. Elle s'en voulait de s'être concentrée et apitoyée sur sa petite personne alors que visiblement le rouquin avait un soucis assez important pour que ce dernier affecte l'humeur joyeuse et optimiste du jumeau.

La brune souffla plus pour elle-même que pour lui

- En plus de ça, je suis une égoïste.

La jeune fille tourna le haut de son corps tout en s'appuyant sur ses avant-bras. Elle tenta de chercher ce qui pouvait troubler le jeune homme comme ça. Ne trouvant pas de réponse elle posa simplement la question.

- Fred ?

Dit-elle en prononçant avec douceur et assurance le prénom de l'ancien gryffondor ce qui contrastait parfaitement avec l'attitude qu'elle avait montré quelques secondes plutôt.

- Je vois bien que tu n'as pas l'air en grande forme. Qu'est ce qui se passe ?

Ses yeux chocolat était fixé sur le visage concentré du rouquin mais il ne lui répondit pas. Elle hésita un instant et ajouta en se mordant la lèvre inférieure.

- Tu sais je peux peut-être t'aider même si je t'ai offert le spectacle le plus lamanetable que tu es sans doute jamais vu. Je sais écouté même si je ne suis peut-être que la miss-je-sais-tout encore à tes yeux de Poudlard...

Sa voix avait dit les dernières mots d'une manière où un voile de déception perçait sans qu'elle s'en rende vraiment compte.

A cet instant Fred l'avait regardé et elle baissa légèrement la tête un peu mal à l'aise. Pourquoi ? Elle n'en savait rien mais quelque chose était bizare entre eux à ce moment. C'était peut-être du au fait que jamais ni l'un ni l'autre ne s'était retrouvé à avoir ce genre de dicussion si personnelle sur eux-même.

Le membre de l'ordre commença à lui répondre...

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Fred était allongé, franchement troublé, le silence calme et appaisant était plutot le bienvenue ici, mais Hermione reprit la parole sans vraiment lui parler, brisant ainsi le silence qui était tout de même il faut l'avouer monotone.

- En plus de ça, je suis une égoïste.

Fred ne répondit pas, ce qui était devenu une habitude ce soir. Il s'attendait à tout moment à une explosion de sanglot d'Hermione seulement elle n'esquissa pas un mouvement pendant un long moment, Fred la regarda, inquiet de voir ce qu'elle était entrain de faire, elle se retourna vers lui, le regardant.

- Fred ?

Il lui lança un regard interrogateur, attedant qu'elle continue sa phrase. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, se fut une voix douce et rassurante, presque celle que l'on réservait à un homme sur son lit de mort. Cela frappa Fred comme un glaive en plein coeur, il n'avait jamais vu Hermione lui parler de cette manière, ce changement brutale d'attitude de la jeune femme envers lui était fulgurant. Il attendit pourtant qu'elle parle. Il n'avait pas le coeur à parler.

- Je vois bien que tu n'as pas l'air en grande forme. Qu'est ce qui se passe ?

Là non plus il ne parla pas, son visage était grave, inquiets, ses yeux cernés et son regard en vigilant, il ne savait plus faire confiance à qui et pourquoi. Le vent prenait en intensité, et les cheveux d'Hermione voletait lentement dans sa direction, car Hermione avait son visage tourner vers lui, ceux de fred était repoussés en arrière, ce qui lui donnait une allure gravement maladive...

- Tu sais je peux peut-être t'aider même si je t'ai offert le spectacle le plus lamaentable que tu es sans doute jamais vu. Je sais écouté même si je ne suis peut-être que la miss-je-sais-tout encore à tes yeux de Poudlard...

Fred l'écouta, toujours en silence, et ce fut lorsqu'elle eut finit qu'il prit enfin la parole, d'une voix pourtant sûr et assuré.

Et bien tu veux vraiment savoir ? Ce que j'ai c'est que depuis que je ne vois plus mon frère je vit dans l'angoisse que l'on m'annonce sa mort, et puis je m'inquiète pour tout le monde autour de moi, je ne dors plus la nuit, je me sens tout le temps seul, je ressens un manque d'affection débordant et la peur remplit mes journées, ponctuant chacune de mes humeurs et chacuns de mes mouvements... Je déprime totalement depuis que je ne suis plus avec Georges...

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Hermione ne s'attendait pas à ce genre de révélation de la part de Fred. Non il avait toujours semblé un jeune homme solide et dort comme quoi elle n'téait pas la seule à cacher ce qu'elle pouvait ressentir en l'enfouissant au plus profond-elle-même.

Cependant il fallait dire aussi une chose, c'était que la relation entre jumeaux était très particulière. Fred et George vivait en parfaite symbiose depuis toujours. Toutefois Georges avait manifester le besoin de vivre seul ce qui était un bouleversement pour tous car personne ne s'était attendu à cette nouvelle surtout pas Fred. D'ailleurs elle avait pensé à ce moment si le rouquin faisait une telle demande, c'est qu'une fille devait se chacher la-dessous et s'était quelques jours plus tard que Georges avait quitter le terrier laissant son frère seul.

- Fred je ne peux pas te dire que j'ai ressenti déjà cela car même si je considère Harry et Ron comme des frères , je n'ai aucun lien de sang avec eux. Tourefois je peux comprendre parfaitement ce que tu traverses car je suis dans le même situation que toi au niveau de mes parents...

La jeune fille avait fait une pause afin de ne pas se laisser gagner à nouveau par la tritesse. Elle reprit d'une voix pleine de confiance.

- En plus une relation entre jumeaux est très particulière car elle est dans la plus part des cas fusionnelle. Aussi bien nous que toi, nous avons toujours vu Fred et Georges. Donc je pense que c'est normal que tu te sentes un peu déprimé, perdu et que tu éprouves ce genre d'angoisse. Mais tu es garçon plein de resources qui ne s'est jamais laissé abattre et je suis certaine que tu vas rebondir comme toujours et de sentir comme avant. Il te faut simplement un temps d'adaptation.

Elle lui avait fait un magnifique sourire et avait ajouté :

- Et si tu as besoin de parler à quelqu'un je suis là, moi.

Sans vraiment réaliser son geste, la jeune fille porta sa main vers le visage du jumeau et le tourna vers elle en laissant glisser ses doigts sur sa joue...

Invité

Fred se sentait mal, il avait de plus en plus de mal à se retenir, ici, allongé dans l'herbe l'envie de pleurer était plus forte que jamais, il s'appuya de son coude sur le sol et regarda Hermione lorsqu'elle reprit la parole, il voulait prendre la position la plus décontractée qu'il pouvait.

- Fred je ne peux pas te dire que j'ai ressenti déjà cela car même si je considère Harry et Ron comme des frères , je n'ai aucun lien de sang avec eux. Tourefois je peux comprendre parfaitement ce que tu traverses car je suis dans le même situation que toi au niveau de mes parents...

Non, elle ne pouvait pas ressentir, Georges n'était pas une simple autre personne, c'était son DOUBLE. Leurs phrases étaient toujours finies ensemble, leurs actions manuelles unient en une symbiose parfaite. Ils leurs semblaient que leurs cerveaux étaient rassemblés en un et qu'ils pouvaient penser ensemble... Non, elle ne pouvait pas savoir après tout ce n'était pas de sa faute, si elle aurait pu vivre simplement une journée dans sa peau en compagnie de Georges elle comprendrait. L'union spirituel parfait, voila ce que c'était.

- En plus une relation entre jumeaux est très particulière car elle est dans la plus part des cas fusionnelle. Aussi bien nous que toi, nous avons toujours vu Fred et
Georges. Donc je pense que c'est normal que tu te sentes un peu déprimé, perdu et que tu éprouves ce genre d'angoisse. Mais tu es garçon plein de resources qui ne s'est jamais laissé abattre et je suis certaine que tu vas rebondir comme toujours et de sentir comme avant. Il te faut simplement un temps d'adaptation.

Là elle s'approchait, mais le fait qu'elle dise qu'il lui fallait un temps d'adaptation était, non pas stupide mais ressemblait plutôt à une solution tirée d'une conclusion attive. Il voulut reprendre la parole mais fut une nouvelle fois devancé.

- Et si tu as besoin de parler à quelqu'un je suis là, moi.

Cela toucha énormément Fred, il la regarda étonné. Lentement il la vit bouger sa main, lentement il la vit lui toucher la joue, son contact le fit frissoner. Il ne bougea pas, lentement, sa main attrapa celle d'Hermione, il la serra dans la sienne, se laissant retomber dans l'herbe, les joues mouillées, toute la pression qu'il avait connu, il ne pouvait s'empêcher de pleurer, il avait honte de pleurer.

Main dans la main, aucun des deux jeunes sorciers ne bougeaient...

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Hermione était dépassé par la situation. Jamais elle n'aurait pu imaginer que Fred fut un garçon si sensible alors qu'à Poudlard il avait toujours donner une impression de force et d'assurance et elle se rendait compte que c'était le contraire.

Le fait que le jeune homme est gardé sa main dans la sienne, la troublait. Son coeur s'était mis à battre beaucoup plus vite que la normale et elle ne comprenait pas pourquoi. Après tout ce n'était que Fred et cependant elle avait l'impression de le découvir. Il se révélait être un jeune homme à l'écoute mais aussi capable de montrer ses émotions.

Sans doute était-il géné de se montrer ainsi devant elle et la brune comprenait combien il avait alors confiance en sa prèsence et jamais elle n'aurait pu le croire avant...

Alors dans un silence quasi religieux, Hermione se pencha vers le jeune homme et lui embrassa la joue qui était douce et chaude. Ce geste lui parut le plus naturel du monde.Il était simple et spontanée comme elle savait l'être dans de rare moment où les apparences ne comptait plus. Il n'y avait aucun doute à cet instant. Elle fixa de ses grands yeux chocolat et ajouta encore :

- N'oublie pas si tu as besoin, je suis là...

Puis en lui faisant un sourire, la gryffondore attendit patiement qu'il aille mieux. Elle ne cherchait pas à analyser ce qui était entrain de se passer. Non pour la première fois de sa vie, la lionne suivait son instinct sans réfléchir. Tout ce qu'elle voyait c'est que Fred avait besoin d'une présence pour le soutenir et rien d'autre ne comptait à part qu'elle puisse le soulager un peu.

Tout comme lui, la rouge et or finit par s'allonger de nouveau sans rompre le contact entre eux et reprit sa contemplation du ciel. Au fond elle-même, elle se dit que quand il se sentirait mieux, il le lui ferait savoir. Alors elle rentrerait ensuite au Terrier afin de retrouver Ginny et les autres sans souffler mot de tout ceux-ci car elle avait conscience que ce moment était précieux et qu'entre eux deux...

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Fred la vit s'allonger à côté de lui, elle ne lacha pas sa main pour autant et son coeur fit un bond lorsqu'il s'en rendit compte. Il ne bougea cependant pas d'un cil, les étoiles brillaient fortement dans la nuit maintenant tombée depuis longtemps, le monde ne bougeait plus Fred se remit en position assise et regarda en bas de la colline, aux bouts de ses interminables champs Moldus, il apercevait le petit village de Loutry Ste Chaspoule, de ce village on ne voyait que de petit bloc au bout triangulaire laissant échappé de la fumées. Des maisons. Fred pensa à la sienne.

Il se tourna vers Hermione, le regard vide d'expression, le petit coup de cafard qu'il avait ressenti quelques secondes auparavant c'était évanoui. Seul l'envie de joie et d'affection l'habitait. Il se rallongea, plus près d'Hermione cette fois et ne bougea plus pendant quelques secondes, il pencha ensuite la tête vers cette dernière et prit la parole.

On rentre ?

Elle hocha la tête en signe d'affirmation et ils se levèrent, main dans la main il s'éloignèrent de la colline qui les avaient fait se connaitre, peu à peu ils disparurent, partant en direction du Terrier.

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Hermione avait vu Fred se relevait et la regarder ensuite bizarement. Le rouquin s'était ensuite rallongé un peu plus près d'elle. La jeune fille navait pas osé esquiser un mouvement. Puis le rouquin lui avait demandé si ils rentraient. Elle s'était contentée d'hocher simplement de la tête en guise de réponse.

Hermione se leva avec l'aide de Fred. Cependant le jeune homme ne lui avait toujours pas lâcher la main et cela ne la dréangeait pas plus que ça. Ils prirent alors le chemin du retour.

Il y avait une foule de questions dans la tête de la préfète pourtant elle n'en posa aucune. Lorsqu'elle vit la maison apparaître au bout de la route, d'une manière assez précipité, elle lâcha la main de Fred. Elle se tourna vers lui et après lui avoir dit :

- A tout à l'heure.

La brune partit en courant vers la demeure. elle ouvrit la porte et monta dans sa chambre comme si tout était le plus normal du monde alors que ce n'était pas vraiment le cas. Elle s'allongea alors sur son lit et se mit à réfléchir à cet après-midi...

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