Une visite surprise (Pv Mon ange)

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Daemon était enfin rentré chez lui en milieu de matinée. En se dirigeant vers la cuisine, il avait découvert un mot de Bryan qui lui disait qu'il était de garde ce soir et que donc ils ne se verraient problablement pas avant le lendemain soir. Depuis qu'ils avaient emménager ensemble, les deux garçons jouaient, de part leurs activités respectives, à cache-cache et n'avait que très peu passer de temps dans la même pièce de leur domicile.

Il fallait dire que Bryan était débordé à l'hôpital surtout avec les derniers attaques qui avaient eu lieu dans le monde magique. Et la situation n'était pas mieux pour Daemon, il avait du enchaîner mission sur mission pour l'ordre qui manquait cruellement de membres ces derniers temps à cause de la recrue d'activité qui ne cessaient d'augmenter. Evidemment il utilisait toujours sa couverture de fouille pour ses études d'archéologie pour dissimuler ses occupations.

De ce fait, le jeune homme n'avait d'ailleurs pas pu voir ni son ange ni sa famille même pendant les vacances d'Automne. Cela ne faisait que croître sa culpabilité face à la situation et surtout aux mensonges qu'il devait raconter aux gens qu'il aimait. Bien sur il avait échangé quelques lettres avec ses parents, son frère et sa petite amie. Mais pour cette dernière, cela ne remplaçait pas le vide qu'avait laissé l'absence d'Alizia dans sa vie. Elle lui manquait terriblement. Il n'avait jamais imaginé que les choses pourraient être aussi dure. Toutefois il avait fait un choix et devait s'y tenir...

Le brun se dirigea immédiatement vers la salle de bain pour prendre une douche plus que bien mérité. L'eau chaude détendit ses muscles endoloris par les combats mais aussi par la surveillance constante de certaines personnes présumées être des mangemorts. Cela lui faisait un bien fou. Il retourna à la kitchenette, attrappa ensuite un restant de poulet qu'il glissa entre deux tranche de pain avec un peu de mayonnaise puis il se fit un café.

Vu son état, Dey n'avait même pas pris le temps le temps de se s'habiller car il était vraiment mort de faim. Il se balladait simplement avec comme tenue une serviette autour de ses hanches et de l'eau qui continuait de dégouliner de ses cheveux le long de son torse. Il avait besoin de reprendre des forces sans attendre...

Cependant c'est toujours dans ces situations que la sonnette de la porte retentit. L'ancien serdaigle posa alors son sandwich sur la table basse et se précipita vers la porte en criant :

- J'arrive.

Ce dernier ne prêta même pas attention à son accoutrement bien trop occuper à se demander qui pouvait venir à cette heure-ci. Il posa la main sur la poignée et la tira sans même demander qui cela pouvait être et ouvrit...

Alizia avait reçu une brève note au petit-déjeuner, qui était apportée par un hibou qu'elle n'avait jamais vu. Le papier était écrit rapidement, mais n'en resté pas moins tout à fait lisible. C'était un mot de Bryan, mais là ne résidait pas l'essentiel. Il lui annonçait, en quelques phrases, que Daemon serait très certainement à l'appartement, puisqu'il devait rentré de son stage de fouilles dans la matinée. Il s'excusait aussi de la manière abrupte dont il avait apporter la nouvelle, mais il était de garde au moment où il écrivait cette lettre, et ne pouvait guère s'attardait.

La rouge et or était plus que ravie, elle exultait de joie. Cela faisait si longtemps qu'elle attendait son retour! Bien sûr, ils avaient échangés quelques missives, mais cela ne combleraient jamais l'absence, ne remplirait jamais le vide laissé par sa présence. La jeune fille consulta son emploi du temps, elle n'avait aucun cours de la matinée, elle avait juste Sortilèges de 15h à 17h. Merlin bénisse ce bon Flitwick, qui accepterait facilement un mal de ventre, en cas de besoin.

La blondinette se leva, demanda à une camarade de classe de justifier son absence, au cas où elle ne serait pas revenue à temps, et la remercia chaleureusement de son aide. Elle fila ensuite enfiler son duffle-coat bleu, gants, écharpe et bonnet assortis puis se dirigea vers la grande porte. Elle présenta son autorisation de sortie, que Rusard vérifia au moins trois fois, puis se vit obligée de présenter son emploi du temps, pour prouver qu'elle ne manquait aucune leçon. Il lui fit un discours, qui indiquait clairement que si elle n'était pas là pour son cours de 15h, la retenue tomberait.

La jeune fille approuva distraitement, trépignant d'impatience et mourant d'envie de faire ravaler ses paroles et ses paperasses au concierge qui la privait d'un précieux temps en compagnie de son petit ami. Ayant enfin promis qu'elle n'irait pas plus que Près au Lard et qu'elle serait rentrée à l'heure, elle réussit à franchir les grilles du château pour se rendre à destination du village sorcier.

La demoiselle marchait vite, sentant le vent froid et sec lui rougir les joues et elle leva le nez vers le ciel. Il était d'un gris sombre et il était inévitable que les nuages éclatent. Et elle ne se trompa, à peine avait-elle pris le chemin menant à la bourgade que le ciel craqua et des trombes d'eau se déversèrent sur la route et la promeneuse. Cela ne fit qu'accélérer son allure et elle fut devant la porte bien plus vite qu'elle ne l'aurait pensé.

Elle frappa et entendit la voix du jeune homme. Ce simple fait accéléra son rythme cardiaque. Diantre, elle n'avait pas le souvenir que quiconque lui ait jamais autant manqué! Le savoir là, tout proche, derrière cette frêle porte de bois accentuait son envie dévorante, viscérale de le voir, le toucher...

Enfin, un bruit de pas se fit entendre et la porte s'ouvrit. Ali ne put s'empêcher d'ouvrir la bouche, surprise par la tenue dans laquelle le brun l'accueillait. Non pas que la vision de son cher et tendre en serviette, les cheveux aussi ruisselants que les siens et de petites gouttelettes s'écoulant sur son torse musclé lui déplut. Très loin de là. Mais elle ne s'était pas attendu à cela.

Mais l'étonnement laissa bien vite place à la joie de le revoir et au bonheur d'être ici avec lui. La blonde lui fit un sourire rayonnant et entra dans le petit appartement, sans laisser à Dey le temps de l'y inviter. Elle referma la porte derrière elle et s'approcha de son petit ami. Il avait eut l'air aussi surpris de la trouver là qu'elle ne l'était de le voir ainsi vêtu, enfin dévêtu.

La blonde se mordit la lèvre inférieur, un peu gênée mais ne réalisant pas bien le petit air coquin que cela lui donnait. Pour ne pas rester là sans rien faire, plantée au milieu de la pièce comme une potiche; elle ôta sa veste, ses gants, son écharpe son bonnet et, le tout dans les bras, demanda avec un air de jeune fille bien élevée dans ses petits souliers:
- Je pose tout ça où?

Le jeune homme lui désigna un porte-manteau, d'un air gêné. La demoiselle se risqua à aller suspendre ses affaires, tournant délibérément le dos à son petit ami, essayant de cacher sa gêne. Finalement, il ne lui fallut que quelques secondes pour accomplir ce petit geste, aussi fut-elle dans l'obligation de se retourner.

Elle croisa le regard de l'ancien bleu et bronze, et se remit à déchiqueter consciencieusement sa lèvre du bas, hésitant entre rester là et sourire et aller dans la cuisine pour laisser le temps à Daemon de filer se changer....

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Daemon ne s'était vraiment pas attendu à ce qu'Alizia se trouve derrière la porte. Elle était censée être à l'école à cette heure là. Une question traversa alors son esprit : comment avait-elle su qu'il serait là et surtout seul ? C'était sans aucun doute un coup de Bryan. Car lui seul savait qu'il devait être là.

" Mais à quoi il joue celui-là ? " Pensa-le jeune homme à cette seconde.

Le fait que sa petite amie le voit dans cette tenue le déranger pas vraiment après tout cela faisait un moment qu'ils étaient ensemble même si pour le moment, ils n'avaient pas concrétisé les choses jusqu'au bout, cependant il restait encore quelques traces de blessure au brun de sa dernière mesaventure et vu comment ces dernières étaient placées dans son dos, il aurait du mal à expliquer à la rouge et or comment il se les étaient faites.

Très vite l'ancien bleu et argent remarqua la gêne de la jeune fille à cause de ce petit geste si familier de sa lèvre inférieur et qui lui avait tant manqué. Sans qu'il ait le temps de dire un mot, elle avait pénétré alors dans l'appartement et avait commencé à se dévertir en demandant où elle pouvait mettre ses affaires. Il lui répondit simplement :

- Tu peux les mettre là, sur le porte-manteau.

Dey était toujours embarassé comment regagnger sa chambre sans que la gryffondore puisse l'observer. La jeune fille lui tournait le dos et il n'avait plus que quelques secondes pour trouver la solution. C'est ce moment qu'elle choisit pour se retourner. Il n'avait pas le choix et improvisa.

De sa démarche sure et féline, le membre de l'ordre s'avança vers son ange et d'un geste délicat et empli de tendresse, il la prit dans ses bras et déposa ses lèvres sur les siennes. Evidemment la tenue dans laquelle il était à cet seconde se révélait dangereuse car une maladresse suffirait à faire tomber le bout de tissu qui cacher le bas de son corps. Ce qui était au départ une manière agréable de diversion se transforma rapidement en un baiser passionné. Il fallait dire que la dernière fois qu'ils s'étaient vu remonter à juste avant la rentrée et que malgré les lettres qu'ils avaient échangées, l'absence se fait sentir pklus que jamais à cette seconde de leurs retrouvailles.

Le brun la plaqua alors contre le mur afin de profiter quelques minutes de cet échange entre eux. Il décala lentement ses baisers vers le cou de la jeune fille pendant qu'une de ses mains avait enlacé sa taille et que l'autre était passé dans une des méches des cheveux de la blonde avant de caresser la douceur de son visage et de descendre le long du bras de la demoiselle...

Toutefois malgré l'intensité du moment, le jeune homme entraina Alizia dans la direction de sa chambre, désir conscient ou inconscient d'aller plus loin à chaque fois qu'il la voyait ou simple mise en place de son exquive. Cela même lui ne le savait plus trop à cette seconde. Néanmoins, jusqu'à présent, il avait toujours suivi ses désirs à elle ainsi que les siens et n'avait pas trouvé le bon timing comme on dit. Puis les circonstances n'avient jamais favoriser ce point précis de leur relation. Et bien sur le moment n'était pas encore là une fois de plus vu les cicatrices visibles sur lui et qu'il faudrait expliquer en cas de découverte par la jeune femme...

Daemon se détacha de son ange, les yeux fiévreux de désir, le orps brûlant et son coeur cogant comme jamais et il lui souffla simplment en étant dos à la porte de sa chambre :

- Je pense qu'il vaudrait mieux que j'aille m'habiller car dans cette tenue et avec les yeux que tu me lances, je ne suis pas certain de pouvoir me contenir encore très longtemps et de ne pas en vouloir plus...

Sa voix était chaude et laissé parfaitement passer des accents de sensualité signe bien clair de son envie et ses yeux étaient toujours rivés dans le gris de ceux de sa petite amie...

Alors que la jeune fille ne savait plus sur quel pied danser et aller se résigner à s'éclipser à la cuisine ou aux toilettes, Daemon s'avança de son pas souple qu'elle trouvait si charmeur. Elle se figea dans son élan et se sentit attirée vers le jeune homme, avec une infinie tendresse. Leurs lèvres s'unirent, malgré la position délicate de l'étudiant qu'un geste pouvait dévêtir entièrement. Ce qui n'était d'abord qu'une étreinte délicate et douce se fit rapidement plus intense.

On sentait le manque indéniable de la présence de l'autre dans les baiser fiévreux qu'échangeaient les deux jeunes gens. Les amoureux ne s'étaient pas revus depuis la veille de la rentrée, Alizia souffrait chaque jour un peu plus de ce vide dans sa vie, bien qu'elle ne l'avouerait qu'à mots couverts. Les lettres, aussi régulières et tendres soient-elles, ne pouvait pas remplacer un être aimé bien longtemps.

La blonde sentit son dos heurter un mur mais s'en moquait royalement, elle avait plus ou moins oublier où elle était. ce qui comptait, là tout de suite, c'est qu'elle y était avec Dey, rien qu'avec Dey, et qu'ils s'embrassaient. Le monde aurait plus aurait pu s'écrouler qu'ils n'auraient pas lever le petit doigt. L'intensité du moment n'effrayait pas la rouge et or, comme cela avait été le cas quelques temps auparavant.

Merlin, qu'il était loin le temps où la petite Ali passait à côté de belles occasions, par une pudeur et une crainte de vierge effarouchée. La demoiselle avait grandit, murit et elle avait placé sa confiance entière et absolue en son petit ami, plus rien de ce qui se passait avec lui ne pouvait lui faire peur. Et Daemon, en parfait gentleman, la laissait allait à son rythme, freinait leurs étreintes avant qu'elles n'aient le temps d'aller trop loin.

D'ailleurs, on en venait à se demander lequel d'entre eux se refusait à ses désirs. En effet, la blondinette avait crut fait clairement comprendre que ses envies coïncidaient avec celles du brun, mais ce dernier plaidait toujours de mauvaises circonstances ou une excuse quelconque pour ne pas franchir ce pas. Pourtant, elle ne doutait pas que l'envie lui en manquait...

Mais, la Gryffondore n'était pas en mesure de réfléchir à tout ça, soupirant d'aise sous la pluie de baisers que son petit ami posait sur sa cou et savourant le contact de ses mains sur sa taille et dans sa chevelure blonde. Le couple se trouva alors face à la chambre de Dey, ce dernier dos à la porte. Comment s'étaient-ils retrouver là et devait-on y voir un message subliminal d'une nature quelconque, Alizia n'aurait pas su le dire.

L'ancien bleu et bronze se détacha alors de son ange et la regarda avec des yeux embués de fièvre, certainement un exact reflet des yeux gris empreints de passion de la lionne. Il lui souffla d'une voix suave aux tonalités sensuelles qu'il valait mieux qu'il entre dans sa chambre et se change, avant qu'ils ne fassent un acte qu'ils pourraient regretter.

La blonde ne retint pas une légère moue suite à cette affirmation. Il fallait dire qu'elle avait du mal à se retenir de l'embrasser encore et encore... Il était si charismatique, si attrayant, si sexy, beau à damner une sainte. Elle posa une main de ses mains fines sur le torse musclé de son cher et tendre, savourant ce délicieux contact et se blottit dans ses bras, laissant son autre main se posait délicatement sur la taille du jeune homme.

Finalement, elle leva un peu la tête et glissa à l'oreille de l'étudiant, d'une manière plus charmeuse qu'elle ne l'aurait pensé:
- Je ne suis pas certaine d'être vraiment maîtresse de moi-même non plus alors si tu veux...

La jeune fille posa un baiser furtif dans le cou du brun et se détacha lentement, comme si son inconscient désirait que le jeune homme la retienne encore un moment...

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Daemon fixa la jeune fille intensément à cause des mots qu'elle venait de lui souffler à l'oreille. Mais grâce à la détermination de ses choix et surtout de son carcatère, il se détacha et fila enfiler des vêtements dans sa chambre. Il attrappa le premier pantalon noir quil lui tomba sous la main ainsi qu'une chemise blanche. Ils étaient froissés mais d'un coup de baguette sa tenue se réajusta magiquement. Il était comme toujours impécable. Il sortit naturellement de la pièce avec sa démarche puis se dirigea vers Alizia qui avait profiter pour se mettre à l'aise.

Afin de faire diminuer la tension qu'il y avait entre eux du à leur échange, il lui porposa comme cela :

- Mon ange, je pense qu'un bon chocolat chaud comme tu les aimes te ferait du bien. Tu es d'accord ?

Et sans vraiment attendre la réponse de la demoiselle, il se dirigea vers la cuisine et commença les préparatifs...

Pendant qu'il faisait cela, il entâma la discussion.

- Alors comment se passe la vie à Poudlard ces derniers temps et comment vont tes études ?

Et oui Dey restait le brillant élève qu'il avait toujours été et ne pouvait s'empêcher de questionner sur la scolarité de sa petite amie.

- Tu sais que si tu as besoin j'ai encore tous mes cours ?

Il avait révélé ce fait dans le plus pure logique stebbinsienne.

Le brun revint vers le canapé où la gryffondore était installée et lui tendit la tasse du breuvage. En voyant le champ de bataille sur la table, il ajouta :

- Désolé pour le désordre. Je n'attendais personne et comme je suis rentré que ce matin du site, je n'ai pas vraiment eu le temps de finir ni de ranger.

D'ordinaire, il était le garçon le plus ordonner de la terre. Il prit alors sa baguette et fit disparaître le reste des affaires qui trainaient ici et là et demanda :

- Si cela ne te dérange pas, je vais finir mon sandwich pendant que tu me narres les faits...

Il se mit à sourire un peu embarrassé mais la blonde ne se rendait pas compte car il avait appris l'art de dissimuler ses réactions depuis des années. Il était d'ailleurs un maître dans la matière grâce à ses années au célèbre collége. Toutefois il détestait mentir sur certaines choses à Alizia. Mais c'est le choix qu'il avait fait en début d'année et il devait s'y tenir afin de la protéger...

mordit de bon coeur et assez rapidement dans son repas pendant que son ange lui racontait les dernières nouvelles de Poudlard tout en jouant avec sa lèvre inférieure quand elle aborda le thème ses notes.

A cet instant, le membre de l'ordre ne pouvait détacher ses yeux d'elle tellement il l'a trouvée belle quand elle faisait ce petit geste et en continuant de regretter de lui cacher des choses...

Leurs yeux se croisèrent, intenses et ardents, dans une atmosphère de pure tension et de sensualité. Mais, finalement, le jeune homme se détacha de la blonde et fila dans sa chambre se changer. La jeune fille poussa un soupir, pour relâcher ses nerfs en pelote. Elle alla s'installer dans un coin du canapé, en entendant qu'il revienne.

Daemon ne tarda pas, vêtu d'un simple pantalon noir et d'une chemine blanche, impeccable comme toujours. Elle lui fit un petit sourire, gardant pour elle à quel point elle le trouvait charismatique et attrayant dans cette tenue aussi. Pour dissiper cette ambiance étrange, il lui proposa de lui préparer un chocolat chaud et, sans même attendre sa réponse favorable, se dirigea dans la petite cuisine, tout en continuant à parler.

Comme la blondinette aurait put s'y attendre, il demandait des nouvelles de Poudlard mais surtout de ses résultats et s'inquiéter de savoir si elle avait besoin de ses cours. L'intéressée leva les yeux au ciel, avec l'air de dire qu'elle ne pouvait plus rien faire de son petit ami de toute façon.

Il revint et lui tendit sa tasse, pendant qu'il s'installer pour continuer son sandwich, en lui demandant de lui raconter les événements. La demoiselle sourit, souffla sur son breuvage avant d'en siroter une petit gorgée et le posa sur la table, attendant qu'il refroidisse. Enfin, elle prit la parole:
- Et bien il n'y a rien de spécialement nouveau à Poudlard... Enfin je veux dire, il y a de nouveaux profs comme Tonks et des règles de sécurité un peu plus strict mais ça reste le collège que tu as connu.

Elle eut un large sourire, au souvenir des fêtes, des bals, des excursions, des ballades, des cours, des batailles de boules de neige ou d'eau suivant la saison, le calamar, les révisions au soleil, les baignade improvisées... C'était cela le véritable esprit de Poudlard et la menace planant sur le monde magique ne pouvait l'entacher.

Puis vint le sujet délicat de ses études à proprement parler, de ses résultats. Ali se mordit inconsciemment la lèvres inférieure et commença à la triturer, comme elle le faisait toujours quand elle était un peu gênée:
- Pour ce qui est de mes notes et bien ça ne va pas trop mal, comme je ne passe pas beaucoup d'ASPIC. J'ai eut une un E à mon dernier devoir de Botanique, un A en Sortilèges et e Soins au Créatures Magiques...

Rien de particulièrement brillant pour l'aîné des Stebbins, mais plus que suffisant pour la dernière des Writerwood. Puis, il fallait dire qu'elle avait volontairement omis le D de son interrogation de métamorphose surprise... Un sourire espiègle naquit sur ses lèvres roses quand elle glissa:
- Donc voilà, c'est plus qu'assez pour moi, je n'ai pas trop à en faire comme ça.

Alizia taquinait son petit ami, qui n'aimait guère la désinvolture évidente de sa dulcinée vis à vis de ses notes. Quand il avait appris qu'elle ne suivait que quatre cursus une fois ses BUSE finis, il avait laissé sous-entendre qu'il la pensait capable de mieux. Il n'avait sans doute pas tort, la miss n'était pas stupide après tout, mais apprendre n'était pas sa tasse de thé.

La petite demoiselle était une vraie pile électrique, souffrant presque d'hyper-activité, et était parfaitement incapable de rester assise sur une chaise pendant des heures à écouter le vieux fantôme de Binns radoter sur les gnomes et les harpies, pour ne citer que le pire...